Le 16 novembre 2013 à Mannheim, Sunshine Live organisait une soirée exceptionnelle consacrée aux années 90. Intitulée Die 90er - Live on stage, celle-ci était très attendue car il y a étrangement peu de soirées de ce type en Allemagne. Le pays a pourtant vu naître les plus grands groupes de dance et a toujours une culture club très forte.
Cette soirée ne nous a vraiment pas déçus. Déjà, l’affiche composée de Magic Affair, Captain Hollywood Project, Captain Jack, Masterboy, Mark Oh et Dune, était très intéressante mais en plus les groupes ont pu rassasier leurs fans avec leurs plus grands tubes, quand d’autres organisateurs ne les convient que pour 2 à 3 titres.
Dès 19 heures, le public arrive pour assister au spectacle. Il faut dire que le public allemand est plutôt respectueux des horaires. Il ne doit pas faire plus de 5 degrés à l’extérieur. Tout le monde pose sa doudoune au vestiaire et se paie un verre ou une currywurst pour patienter.
Nous écoutons un peu de dance des années 90 : 2 Brothers on the 4th floor (Dreams), 2 Raff (Don’t stop the music), du Depeche Mode, N-Trance (Staying alive), Pet Shop Boys (Go west), Ce Ce Peniston (Finally), Vengaboys (We’re going to Ibiza), Alexia (Me and you), Culture Beat (Inside out) et Dr Alban. Nous faisons ainsi le tour de l’eurodance allemande, mais aussi suédoise et italienne, ainsi que de la dance anglaise avec US3 et Fatboy Slim (Praise you).
Ceux-ci ne sont pas vraiment mixés mais, pour certains d’entre eux, nous ne les avons pas entendus dans une telle soirée depuis un bon moment. Avant le début du concert, nous écoutons aussi des titres plus pop comme "Don’t you forget about me".
Résumé du concert Die 90er - Live on stage
A peine 20h20, les Hotstuff Artists (des performeurs avec des leds) s’installent dans l’obscurité. Un animateur de Sunshine Live prend la parole pour nous annoncer la venue des 6 artistes. C’est Magic Affair, le duo allemand, comme le sont tous les groupes de la soirée, qui à l’honneur d’ouvrir le bal après un petit film tout en images (Windows 95, Macarena, Love Parade, Bill Clinton…) sur cette décennie.
Résumé du concert de Magic Affair
Magic Affair est un duo allemand fondé en 1993 par Mike Staab pour faire suite à son projet Mysterious Art, qui lui date de 1989. Le groupe a connu plusieurs succès et différentes moutures. Celle d’origine étant la plus populaire grâce aux tubes contenus dans l’excellent album "Omen... The story continues".
La voix de ce groupe est Franca Morgano, accompagnée il y a 20 ans du rappeur A.K. Swift. Ce duo a vite été remplacé par un duo féminin formé par Anita Davis et Jannet De Lara pour le second album.
En 2004, Franca était de retour au sein du projet pour le nouveau single "Fly away (La Serenissima)", à la mélodie inspirée de Rondo Veneziano. En 2008, un autre single est sorti. C’est alors AK Swift qui est de retour dans Magic Affair pour poser sa voix sur "Stigmata (Of love)". Après de nouveaux remixes d’"Omen III" sortis en 2008, Franca Morgano et A.K. Swift ont fait quelques prestations ensemble en 2009 et 2010, et sont même passés à Toulouse à La nuit de la Nuit en janvier 2011.
Ce soir, Franca Morgano est venue avec un nouveau rappeur Nitro. Ils apparaissent l’un derrière l’autre après une intro sur laquelle retentissent les cloches et une musique de film d’horreur mixée à la mélodie de "Omen III".
C’est avec le tube In the middle of the night que Franca donne de la voix. C’est du live pour la jeune femme tandis que Nitro, sous sa casquette, assure le playback du rap enregistré par AK Swift. Ce grand gaillard est aussi dissimulé sous la capuche de sa veste de jogging et derrière ses lunettes de soleil.
Peu importe, le show est assuré et se poursuit avec la même énergie. Le duo est encore accompagné des Hotstuff Artists et leurs combinaisons à leds, ainsi que d’un batteur sur le hit Fire où le vocal de Franca fait des merveilles alors que Nitro peine à suivre le flow d’AK. Dommage. Franca ne pouvait pas apparaître seule et a choisi cet homme, au physique avantageux dans son t-shirt sans manche.
C’est ensuite sur Give me all your love que les Magic Affair font plaisir à leurs fans en leur rappelant cette belle époque des 90s. Franca nous surprend maintenant en chantant Fly away, au son beaucoup plus trancy. Un titre que nous ne pensions pas entendre ce soir, mais la durée de ce show le permet largement.
Le tempo ralenti considérablement avec la chanson suivante. Il s’agit de la ballade dance Water of sin, une belle réussite aussi. Nous sommes également surpris de l’entendre ce soir car c’est une chanson d’album.
La chanteuse saisie ensuite sa guitare pour une séquence plus acoustique et très personnelle de "Give me all your love". Nitro nous fait reprendre en chœur quelques onomatopées. Mais, cette session n’est pas au niveau de ce qu’on aurait pu attendre d’une artiste avec une telle voix.
La folie envahie la foule sur leur plus grand tube Omen III. Ce morceau daté de 1993 possède un refrain entrainant sur une mélodie imparable. Le public ne l’a pas oublié et s’éclate comme il y a 20 ans (Déjà ?!).
Nous sommes ravis d’avoir pu voir Magic Affair au cours d’une telle soirée. Sans AK Swift la magie n’est pas la même, mais sans Franca cela n’aurait même pas été envisageable ! Nous aurions aussi aimé entendre "Night of the raven", "Break these chains" mais ces chansons n’ont pas été enregistrées par Franca. Si AK Swift avait été là, nous aurions aussi voulu "Homicidal", un rap exceptionnel présent sur leur premier album. Mais avec Nitro, pas la peine… il n’est pas facile de reprendre le flambeau lorsqu’un groupe a été si bien incarné par un autre artiste !
Il est 21h05 lorsque les Magic Affair laissent la scène au Captain Hollywood Project.
21h05. C’est au tour de la bande de Captain Hollywood Project de se produire devant nous, pour la seconde fois cette année après leur venue en Belgique pour I love the 90s.
Le guitariste et le clavier du groupe ouvrent le bal en jouant sur une courte musique d’introduction. Une voix off annonce Captain Hollywood juste avant que ne raisonne la belle mélodie de More and more. La chanteuse Shirin arrive avec le reste de l’équipe composée d’un rappeur et de deux hommes qui brandissent des drapeaux à la gloire du Captain Hollywood Project.
La musique s’arrête et c’est Captain Hollywood qui arrive enfin pour accompagner sa femme, sur un break bien chorégraphié. Il porte une longue veste en cuir, noire, et des lunettes de soleil, comme sa jolie blonde. La paire danse en cadence durant ce break à l’énergie hip hop. D’emblée, ils nous montrent qu’il faudra compter sur leurs talents de danseurs.
Puis, la star passe à Flying high, morceau encore plus efficace que le précédent. La voix de l’artiste a cependant du mal à raisonner dans cette salle. Cette fois, c’est toute la bande qui affronte le rappeur sur un nouveau break. Le public est appelé à réagir pour scander des "Say yeah". L’assemblée est très efficace.
C’est ensuite Axel F 2003, sa version électro du générique du "Flic de Beverly Hills" sur laquelle tout le monde sautille. C’est aussi l’occasion d’une bagarre chorégraphiée entre les deux leaders du groupe. A ce stade, leur passage est déjà un succès. Le concert se poursuit alors que retentie la mélodie d’Impossible, tube eurodance qui date d’il y a 20 ans. Le rappeur passe saluer ses fans en fosse alors que sa partenaire poursuit son playback. L’énergie hip hop est toujours là et toute la bande est alignée devant nous pour reprendre "Whoomp! (There it is)" de Tag Team.
Nous sommes ravis d’entendre ensuite son succès Only with you, également eurodance, et un autre morceau (non identifié) sur lequel ils s’éclatent avant de passer à Find another way, titre de 1995 à classer dans le registre du happy hardcore. Le guitariste exerce ses talents ensuite sur l’outro en reprenant la mélodie avec son instrument.
Après ses tenues plus urbaines, la lady en short en jeans a changé de t-shirt pour la seconde fois. Place à Afterparty maintenant, un morceau de 1996. Le couple joue la carte de la séduction et se tourne autour, l’un après l’autre. Le refrain est un peu trop répétitif à notre goût, mais on rentre facilement dans le jeu des nanannana.
Le groupe joue encore sur l’énergie d’un riff de guitare sur un beat lourd pour le dernier morceau que nous ne sommes pas parvenus à identifier. Le rappeur prend la parole pour nous remercier avant de quitter la scène de Die 90er - Live on stage.
Nous avons été convaincus par la prestation de Captain Hollywood Project, en particulier pour les chorégraphies travaillées et l’énergie de toute la bande. Toutefois, nous aurions préféré que certains morceaux urbains soient remplacés par ses tubes comme "Love & pain" ou "Over & over", pour lesquels il apparaissait torse nu dans les clips. Le playback était trop présent contrairement à leur prestation à Dance Machine 6 en 1995 à Bercy.
Résumé du concert de Captain Jack
C’est au tour du duo Captain Jack de se produire sur la scène de Die 90er - Live on stage. Celui-ci se produit beaucoup aux Pays-Bas, en Belgique et en Allemagne mais nous n’avions jamais eu l’occasion de les voir sur scène.
La discographie de ce groupe allemand est intéressante mais nous n’étions pas pressés de les voir car ce n’est pas le line up original qui se produit ce soir. Plusieurs artistes se sont succédés pour incarner ce groupe créé en 1995.
A l’origine, Captain Jack c’était Sharky (1995-1996) et la chanteuse Liza da Costa (1995-1999). Ensuite, c’est Franky Gee qui a pris le relais en (1997-2005) aux côtés de Maloy (1999-2001) puis d’Illi Love (2001-2005). Mais Franky Gee est décédé en 2005. Les producteurs ont marqué une pause, puis ont recruté Bruce Lacy (depuis 2008) et Jamie Lee (2008-2009), puis Laura Martin (2010-Present).
Ce soir sur la scène de Sunshine Live : Die 90er - Live on stage, c’est donc Bruce Lacy et Laura Martin qui se sont produits devant nous.
Le duo débarque sur scène vers 21h40 sur une intro militaire. Les pas de danse sont cadencés, puis démarre la belle mélodie de leur tube Captain Jack (1995). Le rappeur a choisi son plus beau costume blanc tandis que la belle jeune femme a l’allure un peu trop chic pour ce groupe à l’imagerie militaire.
Bruce et Laura enchaîne avec le plus estival Iko Iko, un morceau sorti en 2001, sur lequel ils ajoutent les paroles d’un titre de Boney M ("Hooray ! Hooray ! It's a Holi-holiday"). Toujours entourés de leurs deux danseuses blondes, les Captain Jack poursuivent leur set avec Soldier Soldier (1996), autre chanson estivale.
Le son se durcit par la suite avec Drill Instructor (1996). Ce morceau a une mélodie plus dure mais très basique. La voix de Liza était exceptionnelle sur celui-ci. Ce soir, celle de Laura ne sonne pas de la même manière, mais le duo assure le show parfaitement.
La fête se poursuit avec l’excellent Centerfold repris à The J. Geils Band en 2003, ce qui donne multiplie les nanana à la sauce country, qu’ils auraient pû laisser aux Rednex. Les deux danseuses blondes à leurs côtés sont très énergiques et attirent toute notre attention.
Le quatuor est de retour avec la chanson Push it up enregistrée par Captain Jack en 2008. Totalement dispensable, le morceau joue à nouveau sur les nannana. Lassant !
Autre reprise ensuite avec Volare enregistré en 2003 et qui a le mérite d’être un morceau très connu. Tout le monde chante, ce qui contribue à un bon moment pour la foule venue célébrer les 90s. Place à Give it up maintenant, qui n’est autre qu’une reprise d’un classique du disco des KC & The Sunshine Band. Captain Jack l’avait déjà sorti en single en 2002 et remette le couvert en 2013 avec une nouvelle version.
Sur un beat lourd ensuite, le duo chauffe l’ambiance en ajoutant les paroles de "Captain Jack", de "Radio Gaga" (Queen), de "Soul makossa" (Manu Dibango) puis en chantant et en dansant le shufflin de LMFAO.
Dans le registre des reprises, ils n’ont pas osé nous faire le "Holiday" (Madonna) pourtant enregistré par le line up original en 1997, ni celles de Queen : "Another one bites the dust" (1996) et "We will rock you" (2012).
C’est dommage d’avoir disposé d’autant de temps sur scène et de ne pas nous avoir chanté nos deux morceaux préférés : "Little boy" (1996) et "Together and forever" (1997). Sont également passés à la trappe, le très estival "Get up" (1999) et le "Dream a dream" (1999) pourtant inspiré de la mélodie classique "In the hall of the Mountain King" (1876).
Nous avons plutôt trouvé ce duo bon dans leur prestation mais restons déçu par les multiples reprises jouées et surtout par l’absence de deux morceaux phares. Cela sans parler d’un line up composé d’aucun membre présent à l’origine. Le principal objectif des producteurs étant sûrement de vendre leurs CD "The 90s mega party" et "Best of acoustic" que l’on pouvait trouver sur un stand durant toute la soirée.
22h25. La soirée marque une petite pause (pipi, buvette et saucisses !) avant de reprendre avec le comeback du trio Masterboy. Nous patientons sur du Urban Cookie Collective (The key the secret), Loona (Bailando) et Rozalla (Everybody’s free). Le temps passe vite car l’écran géant diffuse un diaporama de photos de cette grande époque. Les images de l’animatrice Arabella, du magazine Bravo, du dessin animé Inspecteur Gadget, de diverses confiseries, et de la chute du mur de Berlin.
Les allemands applaudissent sur l’image d’un billet de Deutsche Mark, et sourient sur les images de la série La fête à la maison, de Netscape Communicator, des photos de l’artiste Andreas Türck, d’un animateur de Viva (Mola Adebisi), des personnages Sonic et Tortues Ninjas, du catcheur Hulk Hogan, de la chanteuse Blümchen et du sticky hand (allez sur Google ce que c’est, cela va vous rappeler quelque chose). Enfin, la Gameboy, le discman, et quelques footballeurs apparaissent sur ce même écran central.
Pendant ce temps, nous avons continué à danser sur Leila K (Open sesame), Eiffel 65 (Blue), Robin S (Show me love) et Technotronic (Pump up the jam).
Résumé du concert de Masterboy
23 heures. L’animateur a revêtu un vieux t-shirt trop grand pour lui en souvenir des débuts de Sunshine Live, cette radio électronique allemande qui émet depuis 1997. Il vient annoncer l’arrivée de ceux pour lesquels quelques français, dont quelques gays, ont également fait le déplacement.
Masterboy est de retour après une dizaine d’année d’absence sur scène, avec son trio original composé de la chanteuse Beatrix (Trixi) Delgado, de Tommy Schleh pour les parties rappées, et d’Enrico Zabler aux synthés.
Depuis le départ du groupe de Trixi en 96 (après Dance Machine 8), Masterboy était représenté par Linda Rocco (entre 1996 et 1998 avec "Colours") et Annabell Krischak (entre 1999 et 2000 avec "I like to like it"). Le duo de producteurs n’avait retrouvé Trixi que pour un single "I need a lover tonight" en 2002.
Linda Rocco a d’ailleurs réenregistré les tubes de Masterboy avec le rappeur Freedom Williams, pour le US album qui est sorti en 2006 sur internet.
Le producteur Tommy Schleh, qui est rappeur au sein du groupe, a cependant invité Beatrix à plusieurs reprises pour travailler sur son projet Klubbingman. Ensemble, ils ont sorti les titres "Revolution" (2005), "Love Message" (2005), "Ride on a white train" (2006), "Never stop this feeling" (2007), "Another day another night" (2009), "Are you ready" (2011).
Dj Klubbingman officie toujours aux platines du Kinki Palace (à Sinsheim), et sur la radio Sunshine Live. Il mixe également les compilations "Welcome to the club" dont le volume 29 sortira fin novembre.
Sur la scène de Die 90er - Live on stage, le trio arrive peu après 23 heures. Le public les attend et les accueille avec des applaudissements bien fournis sur une intro présente sur "Generation of love", leur quatrième album. Enrico est le premier à entrer, suivi de Beatrix, le sourire intimidé, puis de Tommy qui est visiblement très heureux de ce retour.
La première chanson interprétée ce soir est Generation of love, toujours aussi puissante. Hélas, Béatrix ne chante pas en live et n’a pas l’air bien rassurée. Blonde (on l’a aussi connue brune et rousse), cette fois-ci Beatrix a les cheveux coiffés en chignon et porte une tunique très transparente. Ils sont tous les trois vêtus de noir pour ce comeback. Tommy porte un blouson en cuir, des gants, et des lunettes de soleil. Seul Enrico porte un pantalon rouge vif comme son clavier tenu en bandoulière.
Le spectacle se poursuit avec Anybody (Movin’ on), autre succès du groupe au beat très rapide. Le trio passe ensuite à Feel the heat of the night, leur plus célèbre morceau qui date de 1994. Masterboy l’a remixé en 2000 (avec la voix d’Annabell) puis en 2003 (voix de Trixi).
Tommy parle beaucoup (en allemand) entre les chansons, Enrico s’excite sur ses claviers pendant les envolées, et Trixi est de plus en plus détendue sur la scène de Mannheim. Le tempo ralenti pour Land of dreaming, dernier single pour lequel la chanteuse avait assuré la promotion avant de quitter le groupe en 1996.
Le trio aligne ensuite les tubes Is this the love, I got to give it up et Different dreams à la plus grande joie des fans satisfaits de les voir aussi longuement.
Nous sommes surpris d’entendre ensuite Give me your love, morceau de l’album "Generation of love" qui n’était pas sorti en single à l’époque, contrairement à "Baby let it be" (dernier single de l’ère Trixi) qu’elle ne chante pourtant pas ce soir. Sur ce CD, il y avait aussi l’excellent "Feel the fire". Mais, nous comprenons le choix de "Give me your love" car il a un tempo très rapide et le refrain est également très efficace.
Enrico, Tommy et Beatrix quittent la scène sous les applaudissements. Les instruments sont déplacés… puis réinstallés car le trio revient pour les rappels. Beatrix chante une version ralentie de Land of dreaming et nous demande de l’accompagner sur ce joli refrain. Puis, c’est une nouvelle fois Feel the heat of the night qu’ils entonnent pour notre plus grand plaisir. Ils nous remercient avant de quitter la scène sous de nouveaux applaudissements.
Ce concert était réussi. Bien sûr, ils ont logiquement fait l’impasse sur le répertoire enregistré par Linda (Mister Feeling) et Annabell (Porque te vas), mais ce qui nous a le plus surpris c’est qu’il manquait à l’appel leurs tubes "Everybody needs somebody", "Baby let it be" et le tout dernier "I need a lover tonight".
Il est déjà minuit quand le trio quitte la scène de Mannheim. Nous les croisons ensuite pendant le dj set de Mark Oh. Le groupe se prête avec gentillesse au jeu des photos et dédicaces avec les fans. Lorsque nous disons à Tommy que nous sommes venus de Paris, il nous précise qu’ils devraient passer par Toulouse mi-janvier.
Résumé du dj set de Mark Oh
Il est minuit lorsque les deux robots à leds sont de retour sur la scène de Die 90er Live on stage. Des techniciens apportent les platines de Mark’Oh qui vient mixer par la suite. Le dj fait monter l’ambiance avec son tube Randy (Never stop that feeling) mais doit affronter quelques problèmes de sono. Une fois cela réglé, c’est avec du Red 5 (Da beat goes) qu’il nous fait remonter jusqu’en 1997, puis en 1999 avec le tube "Sandstorm" du finlandais Darude.
Mark Oh saisi souvent le micro et se charge de l’animation. « Party people ! » Il se lève même sur la partie vocale et aérienne de "Komodo", un titre de Mauro Picotto qui date de 2000 et sur lequel est crédité Gianfranco Bortolotti, le producteur italien de Cappella. Ce duo est désormais représenté sur scène par un nouveau duo anglais. Ce "Komodo" vient d’être repris par le groupe RIO qui en a fait une version électro vocale intitulée RIO sous le nom d’"Hard nights".
Le dj allemand joue aussi de la hard trance et de bons titres comme "Explode", un hymne dancefloor de Shaun Baker qui date de 2002. Dès qu’un break arrive, Mark Oh chauffe l’ambiance à coup de Na Na Hey Hey Kiss Him Goodbye, une chanson de 1969 par les Steam et qui est beaucoup repris pour ambiancer les foules.
Mark Oh revient à son répertoire avec son tube Love song, et à Let this party never end qu’il avait enregistré pour son projet Mandy & Randy représenté par deux figurines en 2002. Puis, il passe à "Over the rainbow" de la djette Marusha, avant de jouer Tears don’t lies (1994), son plus grand succès en Allemagne. Il joue aussi sa version de Scatman, qu’il avait repris pour son retour en 2009 pour "The past, The present, The future".
Tout le monde chante ensuite son Because I love you (en 2002 avec les Digital Rockers) puis "Take me to the clouds above" de LMC, "Hardcore feelings" des hollandais Charly Lownoise & Mental Theo et "I wanna be a hippy" de Technohead.
Ce set nous a rappelé de bons souvenirs, surtout lorsque Mark Oh a mixé quelques-uns de ses singles. Nous avons aimé plusieurs de ses clips que nous regardions sur Viva à la fin des années 90. Le dj allemand n’a cependant pas joué les hits ("Your love"…) de son album "Rebirth" (1999) qui est notre préféré.
Résumé du dj set de Dune
Il est 1h40 lorsque le dj du groupe Dune prend les platines. Il débute son set avec son tube Can’t stop raving, avant de ravir la foule avec "Du und ich", un morceau de Blümchen, sur lequel tout le monde sautille après avoir applaudi le dj. Le mix se poursuit avec le "Sandstorm" de Darude décidément très prisé sur le dancefloor.
1h55. Le dj mixe du 20 Fingers avec "Short dick man", puis du 2 Unlimited avec "Get ready for this", qui vient de ressortir en version remixée par Steve Aoki.
La fin de soirée est prévue pour 3 h du matin, mais nous préférons quitter la salle un peu plus tôt. Il faut dire que nous ne sommes pas particulièrement intéressés par Dune que nous avons déjà vu lors de la soirée We love the 90s du 23 octobre 2010 à Eindhoven. Nous aurions cependant bien aimé voir le dj Oliver Froning accompagné de l’une de ses chanteuses pour leurs hits "Hardcore vibes", "Are you ready to fly", "Can't stop raving", "Rainbow to the stars", "Hand in hand", "Million miles from home", "Who wants to live forever" et "Nothing compares 2 U".
Cette soirée ne nous a vraiment pas déçus. Déjà, l’affiche composée de Magic Affair, Captain Hollywood Project, Captain Jack, Masterboy, Mark Oh et Dune, était très intéressante mais en plus les groupes ont pu rassasier leurs fans avec leurs plus grands tubes, quand d’autres organisateurs ne les convient que pour 2 à 3 titres.
Résumé de l’avant concert
Nous écoutons un peu de dance des années 90 : 2 Brothers on the 4th floor (Dreams), 2 Raff (Don’t stop the music), du Depeche Mode, N-Trance (Staying alive), Pet Shop Boys (Go west), Ce Ce Peniston (Finally), Vengaboys (We’re going to Ibiza), Alexia (Me and you), Culture Beat (Inside out) et Dr Alban. Nous faisons ainsi le tour de l’eurodance allemande, mais aussi suédoise et italienne, ainsi que de la dance anglaise avec US3 et Fatboy Slim (Praise you).
Ceux-ci ne sont pas vraiment mixés mais, pour certains d’entre eux, nous ne les avons pas entendus dans une telle soirée depuis un bon moment. Avant le début du concert, nous écoutons aussi des titres plus pop comme "Don’t you forget about me".
Résumé du concert Die 90er - Live on stage
Résumé du concert de Magic Affair
Magic Affair est un duo allemand fondé en 1993 par Mike Staab pour faire suite à son projet Mysterious Art, qui lui date de 1989. Le groupe a connu plusieurs succès et différentes moutures. Celle d’origine étant la plus populaire grâce aux tubes contenus dans l’excellent album "Omen... The story continues".
La voix de ce groupe est Franca Morgano, accompagnée il y a 20 ans du rappeur A.K. Swift. Ce duo a vite été remplacé par un duo féminin formé par Anita Davis et Jannet De Lara pour le second album.
Ce soir, Franca Morgano est venue avec un nouveau rappeur Nitro. Ils apparaissent l’un derrière l’autre après une intro sur laquelle retentissent les cloches et une musique de film d’horreur mixée à la mélodie de "Omen III".
C’est avec le tube In the middle of the night que Franca donne de la voix. C’est du live pour la jeune femme tandis que Nitro, sous sa casquette, assure le playback du rap enregistré par AK Swift. Ce grand gaillard est aussi dissimulé sous la capuche de sa veste de jogging et derrière ses lunettes de soleil.
Peu importe, le show est assuré et se poursuit avec la même énergie. Le duo est encore accompagné des Hotstuff Artists et leurs combinaisons à leds, ainsi que d’un batteur sur le hit Fire où le vocal de Franca fait des merveilles alors que Nitro peine à suivre le flow d’AK. Dommage. Franca ne pouvait pas apparaître seule et a choisi cet homme, au physique avantageux dans son t-shirt sans manche.
C’est ensuite sur Give me all your love que les Magic Affair font plaisir à leurs fans en leur rappelant cette belle époque des 90s. Franca nous surprend maintenant en chantant Fly away, au son beaucoup plus trancy. Un titre que nous ne pensions pas entendre ce soir, mais la durée de ce show le permet largement.
Le tempo ralenti considérablement avec la chanson suivante. Il s’agit de la ballade dance Water of sin, une belle réussite aussi. Nous sommes également surpris de l’entendre ce soir car c’est une chanson d’album.
La folie envahie la foule sur leur plus grand tube Omen III. Ce morceau daté de 1993 possède un refrain entrainant sur une mélodie imparable. Le public ne l’a pas oublié et s’éclate comme il y a 20 ans (Déjà ?!).
Nous sommes ravis d’avoir pu voir Magic Affair au cours d’une telle soirée. Sans AK Swift la magie n’est pas la même, mais sans Franca cela n’aurait même pas été envisageable ! Nous aurions aussi aimé entendre "Night of the raven", "Break these chains" mais ces chansons n’ont pas été enregistrées par Franca. Si AK Swift avait été là, nous aurions aussi voulu "Homicidal", un rap exceptionnel présent sur leur premier album. Mais avec Nitro, pas la peine… il n’est pas facile de reprendre le flambeau lorsqu’un groupe a été si bien incarné par un autre artiste !
Il est 21h05 lorsque les Magic Affair laissent la scène au Captain Hollywood Project.
Site officiel de Magic Affair
Résumé du concert de Captain Hollywood Project
Le guitariste et le clavier du groupe ouvrent le bal en jouant sur une courte musique d’introduction. Une voix off annonce Captain Hollywood juste avant que ne raisonne la belle mélodie de More and more. La chanteuse Shirin arrive avec le reste de l’équipe composée d’un rappeur et de deux hommes qui brandissent des drapeaux à la gloire du Captain Hollywood Project.
La musique s’arrête et c’est Captain Hollywood qui arrive enfin pour accompagner sa femme, sur un break bien chorégraphié. Il porte une longue veste en cuir, noire, et des lunettes de soleil, comme sa jolie blonde. La paire danse en cadence durant ce break à l’énergie hip hop. D’emblée, ils nous montrent qu’il faudra compter sur leurs talents de danseurs.
C’est ensuite Axel F 2003, sa version électro du générique du "Flic de Beverly Hills" sur laquelle tout le monde sautille. C’est aussi l’occasion d’une bagarre chorégraphiée entre les deux leaders du groupe. A ce stade, leur passage est déjà un succès. Le concert se poursuit alors que retentie la mélodie d’Impossible, tube eurodance qui date d’il y a 20 ans. Le rappeur passe saluer ses fans en fosse alors que sa partenaire poursuit son playback. L’énergie hip hop est toujours là et toute la bande est alignée devant nous pour reprendre "Whoomp! (There it is)" de Tag Team.
Nous sommes ravis d’entendre ensuite son succès Only with you, également eurodance, et un autre morceau (non identifié) sur lequel ils s’éclatent avant de passer à Find another way, titre de 1995 à classer dans le registre du happy hardcore. Le guitariste exerce ses talents ensuite sur l’outro en reprenant la mélodie avec son instrument.
Le groupe joue encore sur l’énergie d’un riff de guitare sur un beat lourd pour le dernier morceau que nous ne sommes pas parvenus à identifier. Le rappeur prend la parole pour nous remercier avant de quitter la scène de Die 90er - Live on stage.
Nous avons été convaincus par la prestation de Captain Hollywood Project, en particulier pour les chorégraphies travaillées et l’énergie de toute la bande. Toutefois, nous aurions préféré que certains morceaux urbains soient remplacés par ses tubes comme "Love & pain" ou "Over & over", pour lesquels il apparaissait torse nu dans les clips. Le playback était trop présent contrairement à leur prestation à Dance Machine 6 en 1995 à Bercy.
Résumé du concert de Captain Jack
La discographie de ce groupe allemand est intéressante mais nous n’étions pas pressés de les voir car ce n’est pas le line up original qui se produit ce soir. Plusieurs artistes se sont succédés pour incarner ce groupe créé en 1995.
A l’origine, Captain Jack c’était Sharky (1995-1996) et la chanteuse Liza da Costa (1995-1999). Ensuite, c’est Franky Gee qui a pris le relais en (1997-2005) aux côtés de Maloy (1999-2001) puis d’Illi Love (2001-2005). Mais Franky Gee est décédé en 2005. Les producteurs ont marqué une pause, puis ont recruté Bruce Lacy (depuis 2008) et Jamie Lee (2008-2009), puis Laura Martin (2010-Present).
Ce soir sur la scène de Sunshine Live : Die 90er - Live on stage, c’est donc Bruce Lacy et Laura Martin qui se sont produits devant nous.
Le duo débarque sur scène vers 21h40 sur une intro militaire. Les pas de danse sont cadencés, puis démarre la belle mélodie de leur tube Captain Jack (1995). Le rappeur a choisi son plus beau costume blanc tandis que la belle jeune femme a l’allure un peu trop chic pour ce groupe à l’imagerie militaire.
Bruce et Laura enchaîne avec le plus estival Iko Iko, un morceau sorti en 2001, sur lequel ils ajoutent les paroles d’un titre de Boney M ("Hooray ! Hooray ! It's a Holi-holiday"). Toujours entourés de leurs deux danseuses blondes, les Captain Jack poursuivent leur set avec Soldier Soldier (1996), autre chanson estivale.
Le son se durcit par la suite avec Drill Instructor (1996). Ce morceau a une mélodie plus dure mais très basique. La voix de Liza était exceptionnelle sur celui-ci. Ce soir, celle de Laura ne sonne pas de la même manière, mais le duo assure le show parfaitement.
Le quatuor est de retour avec la chanson Push it up enregistrée par Captain Jack en 2008. Totalement dispensable, le morceau joue à nouveau sur les nannana. Lassant !
Autre reprise ensuite avec Volare enregistré en 2003 et qui a le mérite d’être un morceau très connu. Tout le monde chante, ce qui contribue à un bon moment pour la foule venue célébrer les 90s. Place à Give it up maintenant, qui n’est autre qu’une reprise d’un classique du disco des KC & The Sunshine Band. Captain Jack l’avait déjà sorti en single en 2002 et remette le couvert en 2013 avec une nouvelle version.
Sur un beat lourd ensuite, le duo chauffe l’ambiance en ajoutant les paroles de "Captain Jack", de "Radio Gaga" (Queen), de "Soul makossa" (Manu Dibango) puis en chantant et en dansant le shufflin de LMFAO.
C’est dommage d’avoir disposé d’autant de temps sur scène et de ne pas nous avoir chanté nos deux morceaux préférés : "Little boy" (1996) et "Together and forever" (1997). Sont également passés à la trappe, le très estival "Get up" (1999) et le "Dream a dream" (1999) pourtant inspiré de la mélodie classique "In the hall of the Mountain King" (1876).
Nous avons plutôt trouvé ce duo bon dans leur prestation mais restons déçu par les multiples reprises jouées et surtout par l’absence de deux morceaux phares. Cela sans parler d’un line up composé d’aucun membre présent à l’origine. Le principal objectif des producteurs étant sûrement de vendre leurs CD "The 90s mega party" et "Best of acoustic" que l’on pouvait trouver sur un stand durant toute la soirée.
22h25. La soirée marque une petite pause (pipi, buvette et saucisses !) avant de reprendre avec le comeback du trio Masterboy. Nous patientons sur du Urban Cookie Collective (The key the secret), Loona (Bailando) et Rozalla (Everybody’s free). Le temps passe vite car l’écran géant diffuse un diaporama de photos de cette grande époque. Les images de l’animatrice Arabella, du magazine Bravo, du dessin animé Inspecteur Gadget, de diverses confiseries, et de la chute du mur de Berlin.
Les allemands applaudissent sur l’image d’un billet de Deutsche Mark, et sourient sur les images de la série La fête à la maison, de Netscape Communicator, des photos de l’artiste Andreas Türck, d’un animateur de Viva (Mola Adebisi), des personnages Sonic et Tortues Ninjas, du catcheur Hulk Hogan, de la chanteuse Blümchen et du sticky hand (allez sur Google ce que c’est, cela va vous rappeler quelque chose). Enfin, la Gameboy, le discman, et quelques footballeurs apparaissent sur ce même écran central.
Pendant ce temps, nous avons continué à danser sur Leila K (Open sesame), Eiffel 65 (Blue), Robin S (Show me love) et Technotronic (Pump up the jam).
Résumé du concert de Masterboy
Masterboy est de retour après une dizaine d’année d’absence sur scène, avec son trio original composé de la chanteuse Beatrix (Trixi) Delgado, de Tommy Schleh pour les parties rappées, et d’Enrico Zabler aux synthés.
Depuis le départ du groupe de Trixi en 96 (après Dance Machine 8), Masterboy était représenté par Linda Rocco (entre 1996 et 1998 avec "Colours") et Annabell Krischak (entre 1999 et 2000 avec "I like to like it"). Le duo de producteurs n’avait retrouvé Trixi que pour un single "I need a lover tonight" en 2002.
Linda Rocco a d’ailleurs réenregistré les tubes de Masterboy avec le rappeur Freedom Williams, pour le US album qui est sorti en 2006 sur internet.
Le producteur Tommy Schleh, qui est rappeur au sein du groupe, a cependant invité Beatrix à plusieurs reprises pour travailler sur son projet Klubbingman. Ensemble, ils ont sorti les titres "Revolution" (2005), "Love Message" (2005), "Ride on a white train" (2006), "Never stop this feeling" (2007), "Another day another night" (2009), "Are you ready" (2011).
Dj Klubbingman officie toujours aux platines du Kinki Palace (à Sinsheim), et sur la radio Sunshine Live. Il mixe également les compilations "Welcome to the club" dont le volume 29 sortira fin novembre.
Sur la scène de Die 90er - Live on stage, le trio arrive peu après 23 heures. Le public les attend et les accueille avec des applaudissements bien fournis sur une intro présente sur "Generation of love", leur quatrième album. Enrico est le premier à entrer, suivi de Beatrix, le sourire intimidé, puis de Tommy qui est visiblement très heureux de ce retour.
La première chanson interprétée ce soir est Generation of love, toujours aussi puissante. Hélas, Béatrix ne chante pas en live et n’a pas l’air bien rassurée. Blonde (on l’a aussi connue brune et rousse), cette fois-ci Beatrix a les cheveux coiffés en chignon et porte une tunique très transparente. Ils sont tous les trois vêtus de noir pour ce comeback. Tommy porte un blouson en cuir, des gants, et des lunettes de soleil. Seul Enrico porte un pantalon rouge vif comme son clavier tenu en bandoulière.
Le spectacle se poursuit avec Anybody (Movin’ on), autre succès du groupe au beat très rapide. Le trio passe ensuite à Feel the heat of the night, leur plus célèbre morceau qui date de 1994. Masterboy l’a remixé en 2000 (avec la voix d’Annabell) puis en 2003 (voix de Trixi).
Tommy parle beaucoup (en allemand) entre les chansons, Enrico s’excite sur ses claviers pendant les envolées, et Trixi est de plus en plus détendue sur la scène de Mannheim. Le tempo ralenti pour Land of dreaming, dernier single pour lequel la chanteuse avait assuré la promotion avant de quitter le groupe en 1996.
Le trio aligne ensuite les tubes Is this the love, I got to give it up et Different dreams à la plus grande joie des fans satisfaits de les voir aussi longuement.
Nous sommes surpris d’entendre ensuite Give me your love, morceau de l’album "Generation of love" qui n’était pas sorti en single à l’époque, contrairement à "Baby let it be" (dernier single de l’ère Trixi) qu’elle ne chante pourtant pas ce soir. Sur ce CD, il y avait aussi l’excellent "Feel the fire". Mais, nous comprenons le choix de "Give me your love" car il a un tempo très rapide et le refrain est également très efficace.
Enrico, Tommy et Beatrix quittent la scène sous les applaudissements. Les instruments sont déplacés… puis réinstallés car le trio revient pour les rappels. Beatrix chante une version ralentie de Land of dreaming et nous demande de l’accompagner sur ce joli refrain. Puis, c’est une nouvelle fois Feel the heat of the night qu’ils entonnent pour notre plus grand plaisir. Ils nous remercient avant de quitter la scène sous de nouveaux applaudissements.
Ce concert était réussi. Bien sûr, ils ont logiquement fait l’impasse sur le répertoire enregistré par Linda (Mister Feeling) et Annabell (Porque te vas), mais ce qui nous a le plus surpris c’est qu’il manquait à l’appel leurs tubes "Everybody needs somebody", "Baby let it be" et le tout dernier "I need a lover tonight".
Il est déjà minuit quand le trio quitte la scène de Mannheim. Nous les croisons ensuite pendant le dj set de Mark Oh. Le groupe se prête avec gentillesse au jeu des photos et dédicaces avec les fans. Lorsque nous disons à Tommy que nous sommes venus de Paris, il nous précise qu’ils devraient passer par Toulouse mi-janvier.
Résumé du dj set de Mark Oh
Il est minuit lorsque les deux robots à leds sont de retour sur la scène de Die 90er Live on stage. Des techniciens apportent les platines de Mark’Oh qui vient mixer par la suite. Le dj fait monter l’ambiance avec son tube Randy (Never stop that feeling) mais doit affronter quelques problèmes de sono. Une fois cela réglé, c’est avec du Red 5 (Da beat goes) qu’il nous fait remonter jusqu’en 1997, puis en 1999 avec le tube "Sandstorm" du finlandais Darude.
Mark Oh saisi souvent le micro et se charge de l’animation. « Party people ! » Il se lève même sur la partie vocale et aérienne de "Komodo", un titre de Mauro Picotto qui date de 2000 et sur lequel est crédité Gianfranco Bortolotti, le producteur italien de Cappella. Ce duo est désormais représenté sur scène par un nouveau duo anglais. Ce "Komodo" vient d’être repris par le groupe RIO qui en a fait une version électro vocale intitulée RIO sous le nom d’"Hard nights".
Le dj allemand joue aussi de la hard trance et de bons titres comme "Explode", un hymne dancefloor de Shaun Baker qui date de 2002. Dès qu’un break arrive, Mark Oh chauffe l’ambiance à coup de Na Na Hey Hey Kiss Him Goodbye, une chanson de 1969 par les Steam et qui est beaucoup repris pour ambiancer les foules.
Mark Oh revient à son répertoire avec son tube Love song, et à Let this party never end qu’il avait enregistré pour son projet Mandy & Randy représenté par deux figurines en 2002. Puis, il passe à "Over the rainbow" de la djette Marusha, avant de jouer Tears don’t lies (1994), son plus grand succès en Allemagne. Il joue aussi sa version de Scatman, qu’il avait repris pour son retour en 2009 pour "The past, The present, The future".
Tout le monde chante ensuite son Because I love you (en 2002 avec les Digital Rockers) puis "Take me to the clouds above" de LMC, "Hardcore feelings" des hollandais Charly Lownoise & Mental Theo et "I wanna be a hippy" de Technohead.
Ce set nous a rappelé de bons souvenirs, surtout lorsque Mark Oh a mixé quelques-uns de ses singles. Nous avons aimé plusieurs de ses clips que nous regardions sur Viva à la fin des années 90. Le dj allemand n’a cependant pas joué les hits ("Your love"…) de son album "Rebirth" (1999) qui est notre préféré.
Résumé du dj set de Dune
Il est 1h40 lorsque le dj du groupe Dune prend les platines. Il débute son set avec son tube Can’t stop raving, avant de ravir la foule avec "Du und ich", un morceau de Blümchen, sur lequel tout le monde sautille après avoir applaudi le dj. Le mix se poursuit avec le "Sandstorm" de Darude décidément très prisé sur le dancefloor.
1h55. Le dj mixe du 20 Fingers avec "Short dick man", puis du 2 Unlimited avec "Get ready for this", qui vient de ressortir en version remixée par Steve Aoki.
La fin de soirée est prévue pour 3 h du matin, mais nous préférons quitter la salle un peu plus tôt. Il faut dire que nous ne sommes pas particulièrement intéressés par Dune que nous avons déjà vu lors de la soirée We love the 90s du 23 octobre 2010 à Eindhoven. Nous aurions cependant bien aimé voir le dj Oliver Froning accompagné de l’une de ses chanteuses pour leurs hits "Hardcore vibes", "Are you ready to fly", "Can't stop raving", "Rainbow to the stars", "Hand in hand", "Million miles from home", "Who wants to live forever" et "Nothing compares 2 U".
Site officiel de Back to the 90s
Site officiel de Culture 90
Site officiel de We are the 90s
Site officiel de We love the 90s
Site officiel de Die 90er Live on stage
Site officiel de 2 Brothers on the 4th floor
Site officiel de 2 Unlimited
Site français sur 2 Unlimited
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