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Die 90er live on stage 2023

Die 90er live on stage 2023
Le samedi 25 novembre 2023 à Mannheim (Allemagne), nous avons replongé dans l’ambiance des années 90 grâce à plusieurs grands noms de la dance de cette décennie magique. On vous partage ici les moments forts de la soirée, dont un épisode vraiment peu drôle pour Tommy de Masterboy. Cette nuit spéciale 90’s a aussi été l’occasion de découvrir ou redécouvrir plusieurs groupes, parfois avec un nouveau membre sur scène.

La scène de Die 90er live on stage 2023




Intro


Dès 19 heures, l’ambiance est lancée : le DJ ouvre la soirée en mode Euroreggae avec Dr Alban, Fun Factory ou encore N-Trance (« Stayin’ Alive »), avant d’enchaîner sur un tempo plus soutenu avec l’Eurodance de Usura ou Corona. Sur les écrans géants, un diaporama rétro rappelle les séries cultes et les objets oubliés des 90s, tandis que le public allemand – ultra enthousiaste – arbore t-shirts « Hyper Hyper » et looks d’époque.

À 19h30, trois danseuses montent sur scène pour un moment Freestyle façon « Madison 90s », probablement sur Stevie B, et le DJ annonce les artistes attendus dans la soirée : Marky Mark (« Happy People »), DMC Masterjay, Reel 2 Real (« I Like to Move It »), Gigi D’Agostino/Floorfilla, Loft, Ice MC ou encore Safri Duo.

À 19h55, une voix off révèle les 12 artistes qui vont se succéder sur scène. La salle plonge dans le noir, images et sons de « Coco Jambo » résonnent, avant que ne s’affichent les chiffres clés de l’événement : de 3 000 personnes en 2013 à 10 000 visiteurs et un sold out historique. Depuis l’ajout d’un second floor en 2017, plus de 12 000 tickets ont été vendus. Après une édition virtuelle en 2022, la soirée signe un retour en force.

Même DJ Bobo apparaît en vidéo pour saluer Mannheim — peu probable qu'il soit un jour invité, tant l’artiste continue de remplir des salles bien plus grandes en Allemagne.

Pharao



Le duo Pharao fait son entrée dans une ambiance mystique : pyramides en fond, confettis dorés et une setlist qui enchaîne les classiques — « I Show You Secrets », « World of Magic », « We Got the Key » ou encore « Temple of Love ». Peu souvent sur scène, le groupe reste un plaisir rare pour les fans, qui les avaient déjà vus ici en 2017.

Kyra arrive accompagnée de quatre danseuses, tandis que son partenaire Nik Felice (anciennement Siam) porte une doudoune noire et blanche. Dès le premier titre, un petit moment fun : Kyra, agacée par sa couronne mal fixée, la retire et la jette au sol avant de la remettre plus tard pour « World of Magic ».

Le public est conquis : bâtons fluorescents lancés dans la foule, chorés rythmées et même une surprise avec un titre plus dance comme « Way of Love » ou « Feel Alright Dance ». « There Is a Star » clôture le tableau dans un final visuel : danseuses en costumes dorés, bras en mouvements synchronisés et jets de flammes.

Une performance rare, énergique et impeccablement nostalgique.

Setlist Pharao
I show you secrets
World of magic
We got the key
Temple of love
There is a star

Interval act


À 20h25, place à l’interval act : un film d’intro lance l’arrivée d’une troupe qui fait virevolter des ballons, accompagnée de deux performeurs en tenues de dauphins. Le tout sur un medley ultra-90s mêlant Madonna (« Vogue »), New Kids on the Block, Vanilla Ice (« Ice Ice Baby ») et Snap!.

Les danseuses, en jupettes à strass et haut streetwear noir, livrent une chorégraphie dynamique parfaitement dans l’esprit rétro de la soirée. Une parenthèse fun et très pop culture.

Tess d'Alcazar



Alcazar débarque sur scène… ou presque. Pour cette date, Tess est l’unique membre officiel du groupe, entourée du trio suédois Le Crash, qui reprend parfaitement l’esthétique flamboyante d’Alcazar. Un choix assumé : le groupe collabore régulièrement avec Tess sur ses dates européennes, et Daniel — membre de Le Crash — est marié à Andreas Lundstedt, figure historique d’Alcazar, qui a évidemment validé cette formation spéciale.

Après des images rétro et le logo iconique sur écran, la troupe entre en scène : Tess en tenue dorée et noire, les trois autres en mauve et noir, prêts pour un set 100 % disco-pop.

La prestation démarre fort avec « Crying at the Discotheque », avant d’enchaîner avec « Move It to the Rhythm / World We Livin’ In », puis un medley survitaminé mêlant « Sex Guarantee », « Everybody Dance Now » (C+C Music Factory) et « SexyBack » (Justin Timberlake). Suit « Start a Fire », puis une reprise musclée de « Physical », très chorégraphiée. Daniel partage de nombreux moments de scène aux côtés de Tess, presque comme un membre d’Alcazar à part entière.

Le public s’embrase ensuite avec « Don’t You Want Me » (Human League), Tess en profite pour envoyer un bisou à la foule et faire chanter les « woooo oooo ». Le show se conclut dans une explosion disco avec une reprise finale de « Crying at the Discotheque », ovationnée par la salle.

À 20h52, Tess et Le Crash quittent la scène, laissant place à un mix des incontournables eurodance : Haddaway, Snap!, Culture Beat, 2 Unlimited… les géants indétrônables des années 90. Un pur retour en arrière, glamour et euphorique.

Setlist Tess d'Alcazar
Crying at the discotheque
Move it to Alcazar / World we livin in
Sex guarantee
Everybody dance now (de C+C Music Factory) / Sexyback (de Justin Timberlake)
Start a fire
Physical
Don’t you want me
Crying at the discothèque (reprise)

E-Rotic



E-Rotic fait monter la température avec un show sans filtre, parfaitement fidèle à leur ADN eurodance sexy & kitsch. C’est leur deuxième passage ici depuis 2016, mais la première apparition de James Allan, ex-danseur de 2U, désormais partenaire scénique de Lyane Hegemann (également connue pour SEX Appeal et sa carrière dans le schlager).

Le logo apparaît — un beau mec en débardeur blanc entouré de deux danseuses — avant une intro synthé ultra-eurodance. Puis le duo débarque avec leur plus grand tube : « Max Don’t Have Sex With Your Ex », accompagné de trois jeunes danseuses. Lyane, en combinaison noire moulante à strass, chauffe la salle en faisant scander les « Max » au public.

Le show enchaîne avec « Sex on the Phone », James mimant la conversation téléphone à l’oreille, puis les incontournables « He He He Fred » et « Fritz Love My Tits », mixés ensemble dans un tourbillon de jeux de mots coquins. James, en cuir noir, joue pleinement le rôle — un clin d’œil à son activité de stand-up.

Arrive ensuite « Help Me Dr Dick », précédé de leurs cris-signature, avec trois danseuses en jupettes écossaises. Dans les coulisses, on aperçoit Kyra (Pharao), doudoune sur le côté et coupe de champagne à la main.

Moment surprise : Lyane lance « Shalala… Show Me Willow », leur reprise d’« Is This the Way to Amarillo », qu’elle avait déjà enregistrée en 2000. Le public reprend, pendant que James fait son numéro comique.

Les fans auraient aimé entendre des morceaux plus récents — « My Heart Is Ticking Like a Bomb », « Murder Me » ou « Head Over Heels » — mais on aura tout de même droit à « Gotta Get It Groovin’ » avant de passer à « Fred Come to Bed », marquée par le retour des danseuses. Puis un moment typiquement E-Rotic : sur « Willy Use a… », Lyane et James agitent des préservatifs avant de les jeter au sol dans un clin d’œil humoristique.

Pour finir, James s’empare de la scène avec un medley festif mêlant « I Like to Move It » (Real 2 Real) et « Who Let the Dogs Out » (Baha Men), histoire de faire exploser l’ambiance une dernière fois.

Lyane en profite pour rappeler qu’elle vient tout juste de sortir son album « Beats & Balladen » — preuve que, presque 30 ans après leurs débuts, E-Rotic n’a rien perdu de sa folie.

Setlist E-Rotic
Max don’t have sex with your ex
Sex on the phone
Fritz love my tits
Help me Dr Dick
???
Gotta get it groovin
Fred come to bed
Willy use a (Billy boy)

Interval Act


À 21h23, nouveau moment d’entracte à Mannheim. Le DJ prend le micro et lance un « Wer will von euch ? » pour chauffer la salle, entouré de six danseuses et d’un performer supplémentaire. Tandis que l’équipe installe les platines, une peluche et une enveloppe sont brandies sur scène, ajoutant une touche fun et inattendue.

L’ambiance bascule ensuite en mode rave 90/2000 avec un teasing des « Retro Active » réunissant Dune, Low Noise et huit autres artistes emblématiques. Le public sort les lampes de téléphone pour un moment planant sur « Infinity » de Guru Josh, avant d’enchaîner sur « Faith » et un solo piano.

Pendant ce temps, les techniciens poursuivent les derniers réglages des platines, préparant le terrain pour la suite de la soirée.

Eiffel 65



Eiffel 65 livre un set électro-nostalgique ultra-efficace, parfaitement calibré pour rallumer la flamme eurodance dans l’arène. Le trio arrive dans une ambiance futuriste : logos rétro, pictos façon circuit électronique et tenues noir & blanc accentuées par des jets de flammes et d’étincelles.

Le show s’ouvre sur une intro lente de “Too Much of Heaven”, version atmosphérique, presque trance. Le DJ apparaît d’abord en noir strass, puis change pour un débardeur scintillant avant d’envoyer l’excellent “Move Your Body”, accompagné d’un visuel robot iconique. Le public suit les mains en l’air, porté par un son retravaillé, acid et planant, très actuel — clin d’œil au retour du groupe dans les playlists grâce à David Guetta.

Un troisième morceau, non identifié (???), prolonge cette séquence très “club”, avant que le DJ ne présente Jeffrey Jey. Celui-ci interprète ensuite “Blue (Da Ba Dee)” en version a cappella piano/synthé, une réinvention plus acoustique qui fait mouche.

Le set se conclut sur “Freed From Desire”, devenu rituel des soirées 90s, puis sur un montage visuel tonitruant mêlant images de l’univers Eiffel 65 et esthétique 90s. Confettis, explosions de lumière, remerciements aux techniciens : la machine bleue tourne à plein régime.

Un passage maîtrisé, futuriste et terriblement jubilatoire.

Setlist Eiffel 65
Too much of heaven
Move your body
Blue (Da ba dee)

Interval Act


la troupe revient sur scène sur « Boombastic » de Shaggy, menée par un performer en débardeur blanc entouré de six danseuses. L’ambiance grimpe encore d’un cran lorsque l’équipe retire les platines, laissant place à un mini-set nostalgique avec « It’s Alright » d’East 17 et « Love Is Everywhere » de Caught in the Act.

La salle s’embrase ensuite sur « I Like to Move It », avant un medley 100 % 90s mêlant « Sweet Dreams », « Cotton Eye Joe », « I Wanna Be a Hippy » et « Hyper Hyper ». Un vrai marathon pop culture.

Comme un fil rouge de la soirée, Kyra (Pharao) réapparaît… toujours avec sa fameuse flûte, provoquant les sourires du public. Sur les écrans, un tourbillon d’images rétro : Bravo Magazine, Retour vers le futur, Rozalla, Super Mario… autant de symboles d’une décennie culte.

Un interlude fun, décalé et totalement euphorique.

Worlds Apart


Worlds Apart

Worlds Apart débarque sur scène presque à 22 h, entouré de jeunes danseuses qui ouvrent le bal sur un rythme dance entraînant. Le groupe entame « Everybody », Steve en pull noir troué, mais souffre d’un problème de retour sur scène. C’est le premier show en Allemagne pour Nathan, qui arbore un t-shirt Dark Vador sous sa veste. Chacun des membres salue le public dans sa langue : français pour Nathan, anglais pour Steve, allemand pour Cal, ce dernier ne chantant pas vraiment mais parlant un peu allemand.

Sur « Je Te Donne », un moment surprenant pour le public local, les trois agitent des drapeaux de leurs pays phares. Le groupe enchaîne sur « I Was Born to Love You », avec sept danseuses pour dynamiser le show. Chorégraphies exigeantes, Nathan à la traîne par rapport à la version internationale des années 90, mais le plaisir reste intact.

« Everlasting Love » met en avant la puissance vocale et la danse malgré les difficultés de Nathan, avant que « Baby Come Back » ne rappelle les succès qui les ont révélés au public français et allemand. Steve reste gêné par ses retours, mais le spectacle reste impressionnant, incluant genoux au sol et choré millimétrée.

Le groupe annonce également sa tournée française 2024, avec des Zénith prévus à Paris et dans d’autres grandes villes, intitulée I Gotta Feeling – Le Show des années 2000, avec la participation annoncée de Helmut Fritz, Nâdiya, Billy Crawford et d’autres stars.

Le set continue avec des hits des Backstreet Boys, Barbie Girl, N’Sync (« Tearin’ Up My Heart ») et « Samba de Janeiro », les danseuses jouant parfois avec l’eau pour un effet visuel sur scène. Une prestation pleine d’énergie, de nostalgie et de show spectaculaire, fidèle à l’esprit eurodance des années 90-2000.

Setlist Worlds Apart
Everybody
Je te donne
I was born to love you
Everlasting love
Baby come back

Interval Act


À 22h25 passées, l’interval act se déroule entièrement en musique. Trexi, en blanc à la régie, fait vibrer la salle avec « Pray » de DJ Bobo. Sur la scène et les écrans, des performers masculins reprennent « Herz & Herz » de Blümchen, accompagnés de ballons roses et rouges, tandis que des sosies des Spice Girls revisitent « Wannabe », pour un hommage festif et 100 % années 90.

Après ce moment pop, la régie diffuse quelques classiques de Gigi d’Agostino — « Another Way », « L’Amour Toujours » ou « I’ll Fly With You » — pour prolonger l’ambiance eurodance. Une pause rythmée, colorée et nostalgique.

Masterboy


Masterboy

Masterboy monte sur scène à 22h35 pour un retour attendu et chargé d’émotion. L’ouverture se fait avec « Welcome to the World of Masterboy », suivi de « I Got to Give It Up », leur premier titre, mais moins connu. Les trois membres apparaissent avec des lunettes légèrement teintées, Tommy boit régulièrement de l’eau pour tenir, et Enrico reste fidèle au synthé sur l’intro.

Leur set enchaîne avec « Generation of Love », beaucoup plus célèbre, où Beatrix rayonne, improvise et va de droite à gauche sur scène. « Feel the Fire » marque un moment de coup de mou : Tommy peine, se rassoit, boit, mais Beatrix maintient l’énergie.

« Land of Dreaming » suit, introduite avec le refrain de No Woman No Cry. Beatrix apparaît en blanc et noir, tandis que Tommy, en veste longue sans manches, tente de suivre le rap, soutenu par Enrico et les chœurs. Les sanglots de Tommy ponctuent plusieurs passages, rendant le moment très émouvant.

Leur plus gros succès, « Feel the Heat of the Night », montre Tommy en difficulté mais déterminé, suivi de « Is This the Love » et « Love Message ». Chris Nitro, organisateur de la soirée, rejoint la scène, ajoutant encore à l’émotion. Beatrix conclut à 23h18 en saluant le public : « À l’année prochaine ! »

Certains classiques manquent, comme « I Need a Lover Tonight » ou « Everybody Needs Somebody », mais l’intensité du live compense largement. Ce set restera marqué par le courage de Tommy, fiévreux à plus de 40°, soutenu par Beatrix et Enrico, créant un moment fort et émouvant de la soirée.

En arrière-plan, Tommy Schleh, pilier de la scène eurodance, DJ et animateur radio, rappelle son lien avec la vie nocturne locale et le Kinki Palace, institution de Mannheim.

Voici le message que Tommy a diffusé sur ses réseaux sociaux pour s'excuser de n'avoir pu donner la performance souhaitée :
"Je n'ai pas pu vous livrer hier, comme vous en avez l'habitude de ma part. Sunshine live nous a ramené à ce stade il y a
10 ans et hier était censé être un jour spécial pour nous tous. Malheureusement, je porte depuis longtemps une
infection pseudo-grippale et, quelques jours avant la fête la plus importante de l'année, mon corps ne coopérait tout
simplement plus. J'ai tout essayé, mon médecin a tout essayé, j'ai pris tout ce que vous pouvez prendre pour me
remettre en forme. Malheureusement, ce n'était pas suffisant. La veille, nous avons dû annuler un concert en Slovaquie
le cœur lourd. Beatrix et Enrico (qui est toujours malade) ont tout essayé et se sont occupés de moi avec amour pour
que je puisse monter sur scène d'une manière ou d'une autre. Vous avez été formidables tous les deux, merci beaucoup
pour votre soutien hier…"

Setlist Masterboy
I got to give it up
Generation of love
Feel the fire
Land of dreaming
Feel the heat of the night
Is this the love
Love message

Interval Act


Nouvel interval act 100 % années 98/99 : une troupe de danseuses envahit la scène sur « Bailando » et « Let’s Get Loud », tandis qu’une bâche de Blümchen se gonfle progressivement. La régie accuse déjà plus de 15 minutes de retard sur le programme prévu.

L’ambiance monte avec Lou Bega (« Mambo No.5 ») et les Vengaboys (« Boom Boom Boom Boom »), suivis d’un passage Backstreet Boys (« Back Alright ») et des classiques Spice Girls avec « Wannabe ». Entre deux morceaux, des effets visuels et sonores rétro rappellent l’époque : bruits de modem internet, vidéos et clins d’œil 90s.

Enfin, la bâche continue de se gonfler sur les rythmes irrésistibles de Corona (« The Rhythm of the Night »), pour un interlude fun, coloré et complètement nostalgique.

Blümchen


Blümchen

Blümchen monte sur scène entourée de décors colorés : deux licornes, deux fleurs et un arc-en-ciel. L’artiste démarre avec « Du und Ich », suivie de « Ich bin wieder hier » et « Heut’ ist mein Tag », vêtue d’un latex bleu et rouge avec cape, accompagnée de quatre grands drapeaux inspirés de Rozalla. Elle profite du moment pour souhaiter un joyeux anniversaire à la soirée et interagit avec le public, se déshabillant légèrement au fil des titres.

Le show enchaîne avec « Boomerang », ponctué d’un solo des quatre danseurs avant de reprendre le refrain, puis « Herz an Herz » (cover Paso Doble), très dansé, et « Nur Geträumt » (cover Nena), démarrant a cappella avec le public avant de passer en version dance. Blümchen salue plusieurs fois comme au théâtre et conclut par un « Don’t Stop Raving » avant de quitter la scène.

Le set se termine à 23h56 avec le dégonflement d’un ballon et un drap rainbow, clôturant un passage festif, coloré et nostalgique. Certains classiques comme « Computerliebe », « Gold » ou « Blaue Augen » sont absents, mais la performance reste un moment fort de la soirée.

Setlist Blümchen
Du und ich
Ich bin wieder hier
Heut' ist mein tag
Boomerang
Herz an herz
Nur geträumt

Interval Act


Lorenzo (lorenzostrictly, le manager de 2U, s’affaire sur scène à installer petites bouteilles d’eau et serviettes pour les artistes. Pendant ce temps, trois hommes en chemise interprètent une chanson en allemand, offrant un interlude court mais efficace avant la suite de la soirée.

2 Unlimited


2 Unlimited

2 Unlimited monte sur scène à 00h03, pour un set explosif mêlant classiques eurodance et visuels spectaculaires. Le groupe ouvre avec « Let the Beat Control Your Body », suivi de « Twilight Zone », incitant le public à lever les doigts en l’air. L’intro voit deux danseuses évoluer sur un fond musical mystérieux avant l’arrivée des membres depuis l’arrière de la scène.

Le show enchaîne avec « Tribal Dance » (visuel tribal doré), « The Real Thing » avec lasers fluo, et « No Limit » a cappella, accompagné de nouvelles images du clip pinball de 1993. « Jump for Joy » illumine la scène avec un arbre doré, tandis que « Get Ready for This » conclut dans une ambiance électro sur fond de flammes et de ballons de basket.

Bien que la puissance vocale manque parfois de graves enveloppants, le show reste ultra-rythmé et visuellement impressionnant. C’est la 4ᵉ venue du groupe ici, mais la première pour Chele, qui remplace Anita, leur duettiste d’origine. À noter : Kim n’a jamais participé à ces shows. 2 Unlimited est ainsi le 6ᵉ groupe de la soirée sans son duo historique, comme ce fut le cas également pour Captain Jack et Maxx.

Setlist 2 Unlimited
Let the beat control your body
Twilight zone
Tribal dance
The real thing
No limit
Jump for joy
Get ready for this

Maxx


Maxx

Maxx prend la scène vers 00h55 pour un set dynamique et nostalgique. Le groupe ouvre avec « No More (I Can’t Stand It) », suivi de « Move Your Body », « I Like to Move It », « Work That Body » et « You Can Get It ». Le look est soigné : lui en lunettes de soleil, petit chapeau noir, baskets blanches et longue surchemise sur t-shirt blanc, tandis que Cap, coiffée d’un maxx sur le dos, porte une robe noire à strass. Les visuels néon façon Tokyo graphique accompagnent chaque morceau.

Le set alterne rap et mélodie : passages ragga, lignes vocales sur « Heart of Stone » (album To the Maxximum) et rap a cappella pour « Get-A-Way », leur plus gros succès. Elyse rejoint la scène pour quelques pas de danse et moments interactifs. Le public est conquis, le duo joue avec l’énergie de 2017, et Cap présente Twitch avec elle pour cette version live.

Le show se termine sur un selfie du duo devant la foule compacte de la Maimarkthalle, affichant complet ce soir-là, et un « Good night! » pour clore ce passage euphorique.

Setlist Maxx
No more (I can’t stand it)
Move your body
Work that body
You can get it
Heart of stone
Get-a-way

Interval Act


Petit interval act inspiré de la Love Parade : quatre danseuses ouvrent le bal, rejointes par trois autres pour un total de sept performers sur scène. L’ambiance est 100 % eurodance avec « Ecuador » de Sash! et « Insomnia » de Faithless, tandis que les visuels et accessoires rétro — cassettes TDK et clins d’œil au jeu Super Sonic — plongent le public dans une vraie atmosphère de fête old-school. Un interlude fun, coloré et euphorique.

General Base


General Base

General Base revient sur scène à 01h03, déjà aperçu ici en 2017. Le set démarre avec « Base of Love », suivi de « Thank U (For Your Love) », « I See You », « Poison » et « Rhythm & Drums », avec des BPM élevés et un tempo up-tempo tout au long de la performance.

Sur scène, la chanteuse est accompagnée de deux danseuses en jupettes argentées et bombers scintillants, tandis que le rappeur/dj apparaît grand, en baggy, baskets, casquette noire et lunettes de soleil, bras tatoués. La chorégraphie reste sobre, et le drone offre des plans serrés sur chacun des artistes.

Certaines parties sont en playback, comme sur « Poison », et la chanteuse disparaît de scène après quelques morceaux, laissant le duo et les danseuses assurer « Rhythm & Drums ». Des flammes ponctuent la scène et l’ambiance reste énergique, portée par le DJ Tomas Kukula, pilier du projet et également connu pour Red 5 dans l’autre salle.

Le set connaît un petit incident : une artiste quitte la scène prématurément pour malaise, ajoutant un moment inattendu à cette performance très rythmée.

Setlist General Base
Base of Love
Thank U (for your love)
I see you
Poison
Rhythm & drums

Captain Jack


Captain Jack

Captain Jack monte sur scène à 01h25, un peu plus tard que prévu, pour un set explosif mêlant classiques eurodance et reprises inattendues. Le show démarre avec « Hey Yo Captain Jack », suivi de « Do You Really Into the Night » (All for One), « Together Forever » et « Give It Up », avec un enchaînement quasi sans pause. Les dix danseuses, habillées de combinaisons moulantes et épaulettes, ajoutent charme et charisme à la scène, tandis que le trio principal assure la partie vocale et chorégraphique.

Le set poursuit avec « Captain Jack in the House Tonight » (sur l’air de LMFAO), « I Like to Move It », « In the Army Now », et une version live de « Livin’ on Prayer » de Bon Jovi, ponctuée d’un gimmick techno (tintintintin). Le public est mobilisé grâce à ballons roses, drapeaux blancs, t-shirts lancés et fanions distribués.

Le show inclut également « Dream a Dream » et une reprise accélérée de « Captain Jack Lilalo », avec des chorégraphies audacieuses et interactives. Le groupe actuel comprend Bruce Lacy (depuis 2008) et Miss Michele/Ilka Anna, qui ont remplacé les membres originaux après la disparition de Franky Gee et divers changements.

C’est la 4ᵉ venue du groupe à Mannheim, sans passage de Little Boy, mais avec une énergie intacte et un mélange de nostalgie et de show moderne, garantissant une ambiance festive et euphorique.

Setlist Captain Jack
Captain Jack
...
Together forever
Give it up
...
In the army now
Livin’ on prayer
...
Dream a dream
Captain Jack (Reprise)

Interval Act


Petit interval act années 92/93 : cinq danseuses investissent la scène sur un medley 100 % hits eurodance. Au programme : « Whoomp! (There It Is) », « What Is Love », « Sing Hallelujah », « Rhythm Is a Dancer », « Mr. Vain » et « No Limit ». Un interlude court mais énergique, qui replonge le public dans l’ambiance emblématique des early 90s.

Das Modul


Das Modul

Das Modul monte sur scène à 02h05, projet eurodance électronique mené par deux musiciens aux synthés et une chanteuse, accompagnés de deux danseuses en libellules LED et d’un cerceau/rubans fluos. Les deux hommes portent blousons argentés, tandis que la chanteuse apparaît en argenté, blonde avec franges, utilisant une voix robotique et playback sur la plupart des titres.

Le set déroule des classiques électroniques et festifs : « Nus Gefule », « Es Is Fu Dir? », « Robby Roboter », « Gama Su Zeit » et « Kene Maus Autobahn Lalala » (Kleine Maus). L’ambiance est très rave nation, ponctuée de cloches de Noël, de pompons argentés 3D, et d’éléments visuels futuristes.

Quelques moments mélodiques apparaissent sur des titres plus lents, mais le show reste majoritairement speed et festif, mêlant synthés bandoulière, effets lumineux et chorégraphies pour un interlude électronique coloré et immersif.

Setlist Das Modul

Nus gefule

Es is fu dir ?
Robby Roboter
Gama su zeit
...
Computerliebe
Kleine Maus

Dune


Dune

Dune, DJ habitué des soirées, enchaîne un set énergique et festif mêlant classiques et nouveautés. Au programme : son nouveau single, « Forever Young » en deux versions, un remix de « Better Off Alone », et « Away From Home » de Verona avec sa voix.

Le public est ensuite surpris par des classiques revisités : « Satisfaction », « Zombie Nation », « Freed From Desire », « We Come 1 » de Faithless, « Ecuador » de Sash! et « Can’t Stop Raving ».

Un passage court mais intense, 100 % dancefloor et nostalgie eurodance, avant de quitter la scène.

Charly Lownoise


Charly Lownoise, un habitué de la soirée pour sa 5ᵉ venue, prend le contrôle des platines avec un set énergique hardstyle / eurodance old school. Il avait précédemment partagé la scène avec son complice Mental Theo en 2015, mais cette fois il mixe en solo, enchaînant ses classiques et revisitant les hits des années 90 pour un public conquis. Un passage festif, rythmé et parfaitement calibré pour les amateurs de rave et d’eurodance.

Et pour finir


La soirée touche à sa fin, mais l’envie de revenir l’année prochaine reste forte, selon le line-up annoncé. Parmi nos souhaits pour la prochaine édition : Daisy Dee (Technotronic), Brooklyn Bounce, 666, Nana, CITA, Loft, Alexia, Twenty 4 Seven, Intermission, Turbo B. (Snap!/Centory) et Kelly O. (Cappella, avec le rappeur Dwayne).

Une liste de rêve pour les fans d’eurodance et de dance des années 90, qui promet déjà une ambiance rétro explosive et festive si ces artistes venaient compléter le plateau.

Nos photos du show Die 90er live on stage 2023



Publié le 05/12/2023

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