Madonna revisite ses 40 ans de carrière, non pas avec un biopic sur lequel elle a pourtant commencé à travailler, allant jusqu’à choisir Julia Garner pour l’incarner, mais avec une nouvelle tournée mondiale.
The Celebration Tour, sa onzième tournée internationale, marque le retour de Madonna à Paris-Bercy. Notre sixième tournée (sur huit) de la Queen of Pop ici dans notre arena parisienne préférée.
Pour ces quatre dates françaises, nous sommes satisfaits que l’américaine ait choisi Bercy (l’Accor Arena désormais) plutôt que la gigantesque La Défense Arena que lui ont pourtant préféré P!nk et Taylor Swift, ou le Stade de France (Beyoncé, Mylène Farmer...).
L’Accor Arena a été classée récemment deuxième salle de spectacles au monde par des revues spécialisées, juste derrière le Madison Square Garden à New York et devant l’O2 Arena à Londres, salle où ce Celebration Tour a été joué pour la première fois le 14 octobre dernier. Le Madison Square Garden lui devra lui attendre janvier 2024.
Alors que « Madame X » était un spectacle intimiste et différent de ses prédécesseurs, The Celebration Tour est un show démesuré (à l’image de ceux donnés ces deux dernières décennies) avec ses plus grands succès. Il ne contient pas de chansons inédites puisque Madonna n’a pas enregistré d’album depuis « Madame X ».
Ce show anniversaire était plutôt inespéré pour les fans de la Madone qui l’ont vu avoir des problèmes de santé lors de sa résidence « Madame X » au Grand Rex à Paris en février 2020, et aussi en juin 2023 lorsque Madonna est allée plusieurs jours en soins intensifs, en raison d’une grave infection bactérienne.
Les dates américaines du Celebration Tour ont été reportées juste après ses actuelles dates européennes, qui fort heureusement ont pu bien se dérouler. On a retrouvé la popstar sexagénaire plus en forme que jamais.
Paris Gay Zine vous raconte The Celebration Tour.
Première partie : Stuart Price
Le 12 novembre en début de soirée, mais aussi le lendemain soir, les spectateurs de l’Accor Arena patientent avec un djmix de Stuart Price, grand collaborateur de Kylie Minogue, Pet Shop Boys, Take That, Seal, The Killers, Scissor Sisters, Dua Lipa, Jessie Ware…
Stuart Price est également connu sous les alias Les Rythmes Digitales, Jacques Lu Cont et Thin White Duke.
Le britannique né à Paris (avant de partir vivre en Angleterre) a surtout produit l’album « Confessions on a Dance Floor » pour Madonna en 2005 ; un gros succès, voire son dernier grand-grand succès.
Nous arrivons dans la salle vers 20h45… son djset est déjà terminé. Nous n’entendrons pas les deux/trois succès de Madonna que Stuart Price a joué dans des versions remixées. Dommage !
Stuart Price n’était pas le seul producteur des albums de Madonna ce soir à l’Accor Arena, puisque près de la régie, il y avait aussi William Orbit et Mirwais
Le public attend Madonna devant un poster géant d’elle, la silhouette longiligne, un verre à la main.
La fosse or est divisée en trois parties, plus un pit, le tout autour des catwalks qui occupent un bel espace en fosse. Les places pour ces quatre catégories de billets se sont arrachées à prix d’or, et nous n’avons jamais eu autant à débourser pour un concert de Madonna.
La sono de l’Accor Arena diffuse une bande son exclusivement 90s, très house américaine de cette décennie que nous aimons tant : Ralphi Rosario, Alison Limerick (Where love live), Danny Tenaglia & Celeda (Music is the answer), Hardrive (Deep inside), Celvin Rotane (I believe), Bucketheads (These sounds falls into my mind)… et surtout Plastic dreams de Jaydee.
21h15. Le public commence à mettre de l’ambiance dans les gradins. A 21h29, c’est une ola qui ondule dans l’Accor Arena.
Quelques minutes plus tard, une voix off nous annonce des « technical problems » ; et un retour dans 15 minutes « hopefully ». Là ce n’est pas de sa faute même si Madonna n’est jamais vraiment pressée d’arriver… Souvenez-vous pour « Madame X » au Grand Rex en mars 2020, la star commençait au plus tôt à 23 H.
La partie supérieure de la fosse or est repoussée par la sécurité, pour laisser un technicien intervenir, mais surtout pour éviter la chute d’un matériel qui serait défectueux.
22h07. La fosse or est autorisée à se remettre en place et le show démarre dans la foulée.
Résumé du concert de Madonna
Bob The Drag Queen se fraye un chemin en fosse. Celui qui a remporté la huitième saison de RuPaul's Drag Race (2016) interviendra à plusieurs reprises dans ce spectacle.
Au micro, l’américain s’adresse aux spectateurs comme avant un match, looké en Marie Antoinette du « Re-Invention Tour » (2004). Sa robe est majestueuse, de même que sa perruque blonde.
Everyone is gay. OK ? plaisante-t-il sur ce qui est bien connu. Les gays sont venus nombreux encore ce soir. Bonsoir Paris, vous êtes prêts ? Pour ce F*king show ! It’s showtime !
Flashback vidéo. Nous sommes transportés en 1978 à New York. Bob The Drag Queen raconte les débuts de Madonna Louise Ciccone qui débarque dans la Grosse Pomme, à l’âge de 19 ans.
Peu après, Madonna en personne sur scène sur une plateforme se découpant en trois cercles. Les fans exultent dès les premières notes de Nothing really matters (1999). Un titre fort qu’elle n’avait jamais chanté sur scène, hormis aux Grammys.
Seule devant son public, la star porte un kimono noir avec de larges manches disposant d’un large trou qui apparait lorsqu’elle déploie ses bras à l’horizontal.
Après cette entrée en scène aux portes du Millenium, on en revient au début des années 80. En 1982, plus précisément à la Danceteria, une fameuse discothèque new-yorkaise.
Ambiance de club semi-éclairé. Douze danseurs des leds dans les mains déboulent sur scène et entourent Madonna, dans une nouvelle tenue noire décorée d’accessoires en métal argenté, qui chante Everybody.
Suite du résumé à venir...
Il est 00h28 lorsque Madonna nous dit Good night !
Madonna part à Cologne pour deux dates avant de revenir à Paris les 19 et 20 novembre 2023.
Ensuite, Madonna ira à Milan pour 2 dates et terminera sa tournée européenne par Londres le 6 décembre, avant de la mener aux Etats Unis, New York, à compter du 13 du même mois.
L’avis de Paris Gay Zine
Ce Celebration Tour est un beau retour sur le devant de la scène pour la sexagénaire tant adorée, et, à la fois, très décriée par nombreux de ses admirateurs actuellement qui la trouvent particulièrement vulgaire sur Instagram notamment.
Malgré l’absence de musiciens et de choristes, son show était à la hauteur de nos espérances, avec plein de tubes, tout en étant théâtral également.
Si l’icône devait nous faire un “Celebration 2”, nous aimerions entendre : Frozen, Deeper and Deeper, Give it 2 me, Secret, Take a bow, Fever, Express yourself, Music, Hollywood, Nothing fails, Sorry, Girl gone wild, The power of goodbye…
Madonna nous sommes prêts pour de la nouvelle musique et de nouvelles tournées !
Setlist du Celebration Tour
Act I
It's a Celebration (with Bob the Drag Queen)
Nothing Really Matters
Everybody
Into the Groove
Burning Up
Open Your Heart
Holiday
Act II
The Storm
Live to Tell
The Ritual (Dance interlude)
Like a Prayer
Act III
Living for Love
Erotica
Justify My Love
Hung Up
Bad Girl
Act IV
Ballroom
Vogue
Human Nature
Crazy for You
Act V
The Beast Within
Die Another Day
Don't Tell Me
Mother and Father
I Will Survive (Gloria Gaynor cover) (Solo)
La Isla Bonita
Don't Cry for Me Argentina (Andrew Lloyd Webber cover)
Act VI
Madonna (Video interlude)
Bedtime Story
Ray of Light (Sasha Ultra Violet Remix)
Rain
Act VII
Like a Virgin / Billie Jean
Bitch I'm Madonna
Celebration (Benny Benassi Remix)
The Celebration Tour, sa onzième tournée internationale, marque le retour de Madonna à Paris-Bercy. Notre sixième tournée (sur huit) de la Queen of Pop ici dans notre arena parisienne préférée.
Pour ces quatre dates françaises, nous sommes satisfaits que l’américaine ait choisi Bercy (l’Accor Arena désormais) plutôt que la gigantesque La Défense Arena que lui ont pourtant préféré P!nk et Taylor Swift, ou le Stade de France (Beyoncé, Mylène Farmer...).
L’Accor Arena a été classée récemment deuxième salle de spectacles au monde par des revues spécialisées, juste derrière le Madison Square Garden à New York et devant l’O2 Arena à Londres, salle où ce Celebration Tour a été joué pour la première fois le 14 octobre dernier. Le Madison Square Garden lui devra lui attendre janvier 2024.
Alors que « Madame X » était un spectacle intimiste et différent de ses prédécesseurs, The Celebration Tour est un show démesuré (à l’image de ceux donnés ces deux dernières décennies) avec ses plus grands succès. Il ne contient pas de chansons inédites puisque Madonna n’a pas enregistré d’album depuis « Madame X ».
Ce show anniversaire était plutôt inespéré pour les fans de la Madone qui l’ont vu avoir des problèmes de santé lors de sa résidence « Madame X » au Grand Rex à Paris en février 2020, et aussi en juin 2023 lorsque Madonna est allée plusieurs jours en soins intensifs, en raison d’une grave infection bactérienne.
Les dates américaines du Celebration Tour ont été reportées juste après ses actuelles dates européennes, qui fort heureusement ont pu bien se dérouler. On a retrouvé la popstar sexagénaire plus en forme que jamais.
Paris Gay Zine vous raconte The Celebration Tour.
Première partie : Stuart Price
Le 12 novembre en début de soirée, mais aussi le lendemain soir, les spectateurs de l’Accor Arena patientent avec un djmix de Stuart Price, grand collaborateur de Kylie Minogue, Pet Shop Boys, Take That, Seal, The Killers, Scissor Sisters, Dua Lipa, Jessie Ware…
Stuart Price est également connu sous les alias Les Rythmes Digitales, Jacques Lu Cont et Thin White Duke.
Le britannique né à Paris (avant de partir vivre en Angleterre) a surtout produit l’album « Confessions on a Dance Floor » pour Madonna en 2005 ; un gros succès, voire son dernier grand-grand succès.
Nous arrivons dans la salle vers 20h45… son djset est déjà terminé. Nous n’entendrons pas les deux/trois succès de Madonna que Stuart Price a joué dans des versions remixées. Dommage !
Stuart Price n’était pas le seul producteur des albums de Madonna ce soir à l’Accor Arena, puisque près de la régie, il y avait aussi William Orbit et Mirwais
Le public attend Madonna devant un poster géant d’elle, la silhouette longiligne, un verre à la main.
La fosse or est divisée en trois parties, plus un pit, le tout autour des catwalks qui occupent un bel espace en fosse. Les places pour ces quatre catégories de billets se sont arrachées à prix d’or, et nous n’avons jamais eu autant à débourser pour un concert de Madonna.
La sono de l’Accor Arena diffuse une bande son exclusivement 90s, très house américaine de cette décennie que nous aimons tant : Ralphi Rosario, Alison Limerick (Where love live), Danny Tenaglia & Celeda (Music is the answer), Hardrive (Deep inside), Celvin Rotane (I believe), Bucketheads (These sounds falls into my mind)… et surtout Plastic dreams de Jaydee.
21h15. Le public commence à mettre de l’ambiance dans les gradins. A 21h29, c’est une ola qui ondule dans l’Accor Arena.
Quelques minutes plus tard, une voix off nous annonce des « technical problems » ; et un retour dans 15 minutes « hopefully ». Là ce n’est pas de sa faute même si Madonna n’est jamais vraiment pressée d’arriver… Souvenez-vous pour « Madame X » au Grand Rex en mars 2020, la star commençait au plus tôt à 23 H.
La partie supérieure de la fosse or est repoussée par la sécurité, pour laisser un technicien intervenir, mais surtout pour éviter la chute d’un matériel qui serait défectueux.
22h07. La fosse or est autorisée à se remettre en place et le show démarre dans la foulée.
Résumé du concert de Madonna
Bob The Drag Queen se fraye un chemin en fosse. Celui qui a remporté la huitième saison de RuPaul's Drag Race (2016) interviendra à plusieurs reprises dans ce spectacle.
Au micro, l’américain s’adresse aux spectateurs comme avant un match, looké en Marie Antoinette du « Re-Invention Tour » (2004). Sa robe est majestueuse, de même que sa perruque blonde.
Everyone is gay. OK ? plaisante-t-il sur ce qui est bien connu. Les gays sont venus nombreux encore ce soir. Bonsoir Paris, vous êtes prêts ? Pour ce F*king show ! It’s showtime !
Flashback vidéo. Nous sommes transportés en 1978 à New York. Bob The Drag Queen raconte les débuts de Madonna Louise Ciccone qui débarque dans la Grosse Pomme, à l’âge de 19 ans.
Peu après, Madonna en personne sur scène sur une plateforme se découpant en trois cercles. Les fans exultent dès les premières notes de Nothing really matters (1999). Un titre fort qu’elle n’avait jamais chanté sur scène, hormis aux Grammys.
Seule devant son public, la star porte un kimono noir avec de larges manches disposant d’un large trou qui apparait lorsqu’elle déploie ses bras à l’horizontal.
Après cette entrée en scène aux portes du Millenium, on en revient au début des années 80. En 1982, plus précisément à la Danceteria, une fameuse discothèque new-yorkaise.
Ambiance de club semi-éclairé. Douze danseurs des leds dans les mains déboulent sur scène et entourent Madonna, dans une nouvelle tenue noire décorée d’accessoires en métal argenté, qui chante Everybody.
Suite du résumé à venir...
Il est 00h28 lorsque Madonna nous dit Good night !
Madonna part à Cologne pour deux dates avant de revenir à Paris les 19 et 20 novembre 2023.
Ensuite, Madonna ira à Milan pour 2 dates et terminera sa tournée européenne par Londres le 6 décembre, avant de la mener aux Etats Unis, New York, à compter du 13 du même mois.
L’avis de Paris Gay Zine
Ce Celebration Tour est un beau retour sur le devant de la scène pour la sexagénaire tant adorée, et, à la fois, très décriée par nombreux de ses admirateurs actuellement qui la trouvent particulièrement vulgaire sur Instagram notamment.
Malgré l’absence de musiciens et de choristes, son show était à la hauteur de nos espérances, avec plein de tubes, tout en étant théâtral également.
Si l’icône devait nous faire un “Celebration 2”, nous aimerions entendre : Frozen, Deeper and Deeper, Give it 2 me, Secret, Take a bow, Fever, Express yourself, Music, Hollywood, Nothing fails, Sorry, Girl gone wild, The power of goodbye…
Madonna nous sommes prêts pour de la nouvelle musique et de nouvelles tournées !
Setlist du Celebration Tour
Act I
It's a Celebration (with Bob the Drag Queen)
Nothing Really Matters
Everybody
Into the Groove
Burning Up
Open Your Heart
Holiday
Act II
The Storm
Live to Tell
The Ritual (Dance interlude)
Like a Prayer
Act III
Living for Love
Erotica
Justify My Love
Hung Up
Bad Girl
Act IV
Ballroom
Vogue
Human Nature
Crazy for You
Act V
The Beast Within
Die Another Day
Don't Tell Me
Mother and Father
I Will Survive (Gloria Gaynor cover) (Solo)
La Isla Bonita
Don't Cry for Me Argentina (Andrew Lloyd Webber cover)
Act VI
Madonna (Video interlude)
Bedtime Story
Ray of Light (Sasha Ultra Violet Remix)
Rain
Act VII
Like a Virgin / Billie Jean
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