Le 28 novembre 2009,
Fun Radio organisait la première édition de
Starfloor à Bercy avec 10 stars du R’n’B, de la dance et de l’électro :
Shakira, Bob Sinclar, Flo-Rida, Helmut Fritz, Big Ali, Junior Caldera, Martin Solveig, Antoine Clamaran, Sean Kingston et
Laurent Wolf.
Nous arrivons à 19h30 dans Bercy et constatons qu'il y a déjà une longue file d’attente à l’entrée. Elle se résorbe rapidement, et heureusement, car une pluie fine s’abat sur Paris. Nous nous plaçons près de la petite scène ronde, surplombée d’une grosse boule à facettes, au centre de Bercy.
Sur la scène principale, un animateur est déjà au micro et annonce le dj
Joe Mendes aux platines. A 21 h, l’animateur incite le public à participer au jeu LG afin de gagner un téléphone et de rencontrer les artistes de la soirée en backstage.
Il précise que la fête qui affiche complet depuis plus d’un mois est diffusée en direct sur Fun Radio.
Dj Assad & Dj Milouz prennent place sur la petite scène centrale tandis que 2 toasters hip-hop investissent la scène principale. Ils chauffent la salle à coup de Pump it up, Olé, Roof is on fire, Say ooh… ooh ! puis avec un Jackson 5 et un Thriller qui se termine brusquement sous les cris du public.
20h30 L’émission présentée par
Dario et
Valérie Bègue (Miss France 2008) commence. Le générique contenant le nom des artistes prêts à enflammer Bercy est diffusé sur 2 grands écrans. Au dessus de chacun d’eux, se trouvent 3 boules disco, tandis qu’à l’arrière de la scène, des lumières constituent un fond rouge.
Le premier artiste de la soirée est
Martin Solveig qui vient pour une prestation totalement live avec ses musiciens. C’est un artiste complet qui a déjà donné deux concerts comme tête d’affiche à l’Olympia en juin 2009.
Martin interpelle le public : "Where are the boys ? Where are the girls ?" Tout le monde a reconnu son titre
Boys & Girls qu’il chante, sobrement vêtu d'une chemise noire. Il assure les parties vocales en raison de l’absence de Dragonette, qui faisait les voix sur disque. La sienne est plus grave que celle présente sur le single mais cela rend très bien en live.
Le dj français accompagné de ses 2 guitaristes et de son batteur enchaîne avec
1.2.3.4.
Jay Sebag vient assurer les vocaux sur ce second titre.
Martin Solveig lui donne la réplique alors que les images du clip sont diffusées et alternent avec l’inscription 1234. Martin est très à l’aise au micro et assure bien dans l’animation.
Le troisième titre
Everybody est également un duo entre Martin et son vocaliste
Jay Sebag. Le dj français, manifestement content d’être à Bercy, remercie le public en quittant la scène de Starfloor.
La commentatrice
Karima Charni est en coulisses avec
Big Ali pour une interview en anglais, dans laquelle le new-yorkais esquissera quelques mots de français et son imparable... "Make some noise !"
Après une intro au piano interprétée en live par ses 2 chanteuses (une en tenue dorée, l'autre argentée),
Big Ali débarque sur la scène sur le beat de
Neon music. Il porte une chemise blanche, une cravate noire ainsi qu’une veste en cuir.
4 tambours et 4 danseuses brésiliennes investissent ensuite la scène lors d’un petit interlude. Nous découvrons ensuite le nouveau single de
Big Ali :
Universal party. Un titre agréable même si les vocalises de l’artiste black sur ce morceau sont du total playback. Ils n’ont d’ailleurs même pas pris la peine de le remplacer par un autre chanteur. Plusieurs pom pom girls sont toutefois venues compléter ce podium.
Big Ali, de New York City comme il aime à le rappeler, nous refait un "Make some noise" avant de quitter la scène.
Les animateurs annoncent ensuite la venue de
Junior Caldera qui s’installe derrière les platines alors que son chanteur
Billy Bryan entame le morceau
What you get. Il s’agit d’un extrait de la réédition de son premier album "Debut". La prestation est un peu courte pour ce dj, également remixeur de pas mal de tubes, qui a travaillé avec l’égérie gay Sophie Ellis Bextor. Certes, son premier single "Sleeping satellite" aurait nécessité de faire venir une chanteuse mais nous aurions bien voulu entendre le titre "The way" avec le chanteur.
Le jeune
Sean Kingston débarque ensuite sur scène et débute sa prestation par son premier hit
Beautiful girl, un son plus cool et moins rapide que tous les premiers morceaux de la soirée. Un dj l’accompagne au micro et assure l’animation à coup de "Hands in the air" ! Sean passe alors à
Fire burning, son dernier hymne dancefloor qui se termine par un coup de feu (factice heureusement !).
Dario chambre
Valérie Bègue avec sa blague un peu facile qu'elle lui a fait dans les coulisses avec "No stress".
Laurent Wolf arrive donc sur scène et commence directement avec une bride d’Explosion sur un gros beat electro. Le dj enchaîne avec
Walk the line son dernier titre inspiré de Johnny Cash et illustré par des images du clip tourné dans le désert.
Trois danseuses sexys dans leurs shorts en jeans occupent la scène. Le dj français enchaîne avec ses très bons titres comme
No stress, son plus gros succès à ce jour. Hélas, nous n’aurons le droit qu’à des images du clip mais pas du chanteur Eric Carter avec qui il a écrit ce titre. Laurent s’est brouillé depuis avec le mauricien, dorénavant produit par Bob Sinclar.
Le dj passe directement à
Wash my world, second single extrait de son album éponyme. Il faut dire que l’animation n’est pas le point fort de
Laurent Wolf. Heureusement, ses tubes parlent pour lui et il passe alors à son troisième titre chanté par Eric Carter : le génial
Explosion.
Les animateurs reviennent chauffer le public : "Toutes celles qui portent la frange à la Kate Moss" et "Le rouge à lèvres c’est fini maintenant c’est le gloss !". Avant de crier "ça m'énerve !", le public a reconnu l'artiste comique
Helmut Fritz qui descend par l’escalier central. Entouré de ses 2 danseuses blondes en petites tenues, il nous joue bien sûr
Ça m’énerve. Un très bon live, plein d’énergie, et une petite adaptation des paroles : "Cà m'énerve tous ces gens qui font la queue chez Ladurée... Mais ce soir, on s’en fou ! Paris c’est toi qu’est très, très bon ! je crois non ?" Le public est en délire. Helmut qui n’a pas eu l’occasion de chanter son second single, "Miss France", est ensuite interviewé par
Karima.
La star du rap
Flo Rida débarque ensuite sur scène et commence par
Right round sa reprise du groupe gay Dead or Alive. Il n’est pas accompagné d’une chanteuse mais d’un dj. Deux autres rappeurs sont également là sous de grosses doudounes malgré la chaleur de Bercy.
Ils sont à fond dans le cliché rap en faisant mousser du champagne et en arborant leurs chaînes en or.
Flo Rida demande au public de lever les téléphones en l’air alors qu’il énumère son numéro de téléphone... pour les single ladies !
Le rappeur américain retire sa doudoude pour le titre suivant. En fait, contrairement à ce qui est écrit ce n’est pas "Sugar" qui est diffusé mais un long extrait d’
Available, son duo avec Akon qui n’a pas fait le déplacement jusqu’à Bercy.
Durant le speech de
Flo Rida, l'un des rappeurs récupère les bijoux en or de Flo Rida comme s'il allait les jeter dans le public. Flo Rida est en marcel blanc deux minutes, avant de le déchirer pour nous montrer sa musculature et ses tatouages, qui ont fait la renommée du rappeur de Miami. Après avoir jeté son marcel dans le public, il est torse nu sur
Sugar, la reprise du groupe dance Eiffel 65, qu’il fera également sans la présence de la chanteuse Wynter, présente sur disque.
Bouteille à la main,
Flo Rida se la renversera sur la tête et le corps avant d’être porté par la sécurité devant les premiers rangs qu’il salue.
Flo Rida quitte la scène car il doit filer directement au VIP Room pour donner un showcase. Le lendemain, ce club situé rue de rivoli a accueillit une nouvelle soirée gay : Matinée Group.
Dario annonce un dj superstar alors que Valérie descend les marches avec
Bob Sinclar qui réclame lors de son speech, plus de bruit pour les français. Il joue son nouveau single
New new new entouré du toaster
Vybrate et de la chanteuse
Makedah.
Bob Sinclar n’est semble-t-il pas accompagné de Queen Ifrica. Nous vous recommandons un remix de son nouveau single réalisé par le suédois Avicii.
La bande est complétée de quatre danseuses et de
Big Ali qui revient sur scène alors que ce titre est joué en playback.
Bob Sinclar derrière ses platines balance, après la version single, une version clubbing qui a fait jumper tout Bercy.
Bob remercie les artistes qui l’accompagnent avant de passer à un long extrait de son tube
World hold on chanté par
Steve Edwards. Puis, il profite de la présence de son chanteur à Bercy pour jouer le titre
Together qui est aussi l’occasion d’un duo entre ce chanteur et
Makedah, qui a fait plusieurs voix sur les titres de Bob. Elle chante cette fois en live et assure les vocaux à la place de la chorale.
Big Ali les accompagne également sur scène.
Le français est acclamé avant d’être interviewé par
Karima à sa sortie (par la mauvaise porte !). Ils sont filmés du côté de la scène.
Bob Sinclar se félicite que le dj a désormais pris une stature d’artiste avec des chanteurs.
Le public de Bercy a le droit à un petit message enregistré par
David Guetta. Il vient compléter ce top 5 des djs les plus connus en France actuellement. Le dj star occupe d’ailleurs la pôle position même s’il ne peut être présent ce soir en raison d’une soirée à New York. Les organisateurs profitent quand même de l’occasion pour jouer les morceaux des Black Eye Peas qu’il a produit, son duo avec Akon ainsi que celui avec Kelly Rowland.
La vedette de la soirée
Shakira fait son entrée sur scène en descendant les marches dans une tenue moulante à paillettes et une grosse chaîne en or en bandoulière. La bomba latina chante bien sûr son tube actuel
She wolf et dit "Merci Bonsoir Paris, Ca va bien ? So happy to be back". Accompagnée en live par ses musiciens, elle nous fait découvrir son prochain single
Did it again.
A 22h30, la colombienne chante l’un de ses plus gros tubes en France
Hips don’t lie avec un rappeur qui remplace son duettiste, et compositeur du titre, Wyclef Jean des Fugees. Ce live contient un peu trop de basses à notre goût mais a fait remonter l’ambiance.
Shakira conclue sa prestation par "I love u so much !"
Les trois animateurs
Dario, Karima Charni et
Valérie Bègue qui porte une robe noire moulante avec des écritures blanches reviennent saluer le public et annoncer que, suite au succès remporté par cette soirée, Fun Radio nous donne rendez vous l’année prochaine.
Ils laissent alors la place à
Antoine Clamaran qui a l’honneur de clôturer cette soirée. Il nous propose un mix exclusif qui débute par son tube
Gold, premier extrait de son deuxième album "Spotlight". Sa chanteuse
Shamel Shepard est sur la scène principale alors que lui se trouve sur la petite scène centrale qui fait office de cabine de dj.
Une troupe de danseurs est également présente sur la scène lors de l’arrivée de
Mazaya une nouvelle chanteuse qui interprète le troisième single
When the sun goes down.
Antoine assure bien au micro. Il enchaîne avec la nouvelle version qu’il a fait du standard des Ministers de la Funk : "Believe". Un percussionniste et 2 danseuses sont présent sur la scène de Bercy alors transformé en dancefloor géant.
En direct sur Fun Radio,
Antoine Clamaran joue les hits actuels que sont In the air et Miami bitch. Plein d’énergie, Antoine Clamaran nous joue également les hymnes des dance-floors comme Da Hool, Satisfaction et Insomnia.
Le dj qui jouait beaucoup de sonorités tribales depuis les années 2000 s’oriente désormais vers des sons plus pop et n’hésite pas à taper des mains et lever des bras en l’air à la manière du dj gay Offer Nissim.
La soirée s’achève vers 23h30, soit l’heure du début de la diffusion du spectacle sur W9. C’est un peu tôt car le public semblait prêt à danser toute la nuit comme c’était le cas pour les soirées
Dance Machine auxquelles nous ne pouvons pas ne pas penser ce soir. Dans les années 90, ces soirées ont vu défilé tous nos artistes préférés : 2 Unlimited, Cappella, Dj Bobo, Masterboy, Corona...
Un succès dû à la qualité des artistes présents mais aussi au prix des places peu élevé. Ce type de concert est d’ailleurs un succès en Europe avec des soirées comme
The Dome (Allemagne),
I love the 90s (Belgique) et
Clubland Tour (Royaume Uni).
Le son de Fun Radio était bien présent. Il ne manquait que des artistes tels que Lady Gaga, Agnes, Cascada, Desaparecidos, Eric Carter, Lanfranchi & Marchesini, Ocean Drive, Marchi's Flow et Edward Maya.
Ces artistes seront peut être présents l’année prochaine mais figurent sur le double CD de la soirée déjà disponible.
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