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Les 50 ans du Disco au Dôme de Paris

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Les 50 ans du Disco au Dôme de Paris
Le disco ou la disco ? Chacun à son avis mais en ce qui concerne sa popularité, le disco (« le » selon nous) fait toujours carton plein cinq décennies après sa naissance. Comme pour les années 80, le « revival » disco n’en finit plus.

Lors de la soirée « Les 50 ans du Disco » au Dôme de Paris, les stars chantent pour le Sidaction. Tournée le 15 mars 2023, cette soirée-événement sera diffusée le 25 mars 2023 sur France 2.



Résumé du tournage


Ce qui nous vient à l’esprit en entrant dans cette salle parisienne, c’est que le logo de l’émission est fortement inspiré de celui de Madonna pour son album « Confessions on a dance floor » (2005).

Le chauffeur de salle arrive rapidement et nous apprend que l’émission sera présentée par Vincent Niclo et Julia Vignali. Nous craignons d’être déçus lorsqu’il annonce que certains artistes sont venus enregistrer leur prestation hier et ce matin, mais finalement ça va, puisqu’il s’agit de :
Mentissa - Mourir sur scène (de Dalida)
Patrick Hernandez - Born to be alive
Elodie Frégé - A far l'amore comincia tu (de Raffaella Carrà)
Gibson Brothers - Cuba
La Troupe du Paradis Latin - Gigi in Paradisco (de Dalida) / Never can say goodbye (de Gloria Gaynor)

Plateau du tournage


Nous visionnons de larges extraits de ces enregistrements et sommes rassurés que les grandes stars seront bien présentes ce soir devant nous.

L’émission de solidarité sera composée de chansons disco (avec beaucoup de reprises forcément et très peu d’artistes des années 70) mais aussi de messages importants sur le VIH rappelés par les chanteurs eux-mêmes.

Pour plus d'informations sur le SIDA/VIH et les actions du Sidaction, consulter le site officiel du Sidaction

Matt Pokora


Matt Pokora

Le tournage commence après 19h40, heure d’arrivée de Matt Pokora sur scène. L’artiste prend quelques minutes avant de tourner sa performance. Ses danseurs ont besoin de répéter, et lui aussi d’ailleurs. Nous assistons donc à une répétition de la chorégraphie avec une doublure, qui s’avère être la chorégraphe.

C’est le morceau “Don’t stop 'til you get enough” de Michel Jackson que le showman français aux 20 ans de carrière a choisi de reprendre ce soir.

Vincent Niclo et Julia Vignali annoncent sa venue, et nous pouvons apprécier sa performance festive soutenue par 14 danseurs et danseuses, ainsi que 2 choristes (Sophie Thiam et Virginie Lesdemia) et 8 musiciens.

Vincent Niclo, dans son élégant costume de soirée, et Julia Vignali, en veste mauve scintillante, sont de retour pour refaire le lancement de Matt et l’enregistrement de sa prestation.

L’artiste fait cependant interrompre la musique avant la fin car il relève une erreur dans les paroles sur le prompteur pour les choristes.

La dernière (et réussie !) prise est enregistrée juste après. Matt Pokora et ses talentueux danseurs auront enflammé la scène avec leur énergie contagieuse.

Lors de la diffusion fin mars, nous ne verrons que cette dernière prestation, mais nous avons apprécié d’assister ce soir à son enregistrement et à ses répétitions.

Matt Pokora enregistre également un message important sur le VIH/Sida pour sensibiliser le public. 6 millions de personnes ignorent qu’ils ont le Sida dans le monde, faites-vous dépister ! rappelle celui qui n’aura pas l’occasion de défendre son nouveau single « Se mélanger » dans cette émission.

Jean Paul Gaultier


Jean Paul Gaultier

Jean Paul Gaultier (70), grande figure du Sidaction, arrive sur le plateau afin d’enregistrer le coming next, la séquence qui sera diffusée avant l’émission. Le grand couturier français confie à Julia Vignali apprécier regarder Télématin régulièrement sur France 2.

Deux/trois prises seront nécessaires pour le trio, notamment parce que Julia l’a appelé Jean Paul II ! Ils tournent aussi la fin d’émission avec lui.

« Line Renaud nous reçoit chez elle » précisent les deux animateurs. Cette grande dame de 94 ans, qui est engagée dans la lutte contre le sida depuis le milieu des années 80, a évité le déplacement fatigant à son âge et a enregistré plusieurs magnétos qui seront diffusés au long de la soirée caritative. L’émission sera également ponctuée de nombreux messages de personnalités françaises.

Jean Paul Gaultier indique que le Sidaction est nécessaire pour prévenir, guérir et soutenir ceux que ce virus frappe. Il est important de rester mobilisés en 2023 car le Sida tue. 38 millions de personnes sont atteintes du virus et un quart des malades n’a pas accès aux traitements. Et surtout tant de personnes ignorent leur séropositivité.

Julia Vignali lui indique que sa première égérie va venir chanter maintenant et que son prénom se termine par un A. Jean Paul confond Sheila et Amanda. C’est Sheila (77) qui vient la première se produire sur la scène du Dôme de Paris.

Sheila


Sheila

Les techniciens installent de multiples néons verticaux pour compléter le décor. Sheila nous interprète « Spacer » (1979). C’est l’un des premiers titres original produit pour une française sous le nom de Sheila & B. Devotion. Ce soir, ses deux jeunes danseurs de la Salle Pleyel, où nous l’avons vu sur scène en novembre 2022, dans le cadre de sa tournée de 60 ans de carrière, sont à ses côtés pour une chorégraphie avec des néons.

C’est une nouvelle prestation pleine d’énergie et en prise unique pour celle qui était encore en concert à La Réunion la semaine dernière.

L’icône des sixties évoque l’action des Elus locaux contre le Sida avec son ami Jean Luc Romero, et avertie le public qu’ « Aujourd’hui ce n’est pas terminé » en parlant de la lutte contre le VIH, et ce même si on en parle moins. Cette grande dame de la chanson souligne aussi à propos du disco, que la force de cette musique a permis à des gens de se libérer. Les gays doivent en effet beaucoup au disco.

Amanda Lear


Amanda Lear

L’autre icône du disco français à venir ce soir ici c’est Amanda Lear. La chanteuse blonde à la voix grave nous interprète “Can’t take my eyes off you”, popularisé par les Boys Town Gang en 1982. A noter que Line Renaud en a enregistré une version, intitulée « Une poussière dans le cœur » en 1969. Enregistrée en 2016 pour son album « Let me entertain you », la version d’Amanda Lear est en anglais.

Amanda en veste discoball flottante chante en compagnie de ses boys qu’en tant que gays on ne peut lâcher du regard. Très rieuse, la diva toise du regard ses quatre danseurs (n’est-elle pas la plus grande cougar ?) au cours d’une prestation onirique et mémorable, tant nous l’avons peu vu sur scène en tant que chanteuse, mais plutôt en tant que comédienne au théâtre.

Au micro des présentateurs, Amanda Lear rétorque « on était toute des reines du disco ». L’artiste évoque ensuite l’époque du célèbre Studio 54 à New York, avait inauguré le Palace à Paris, et fait rire l’assemblée en indiquant ne pas « parler de ma vie sexuelle (j’ai fermé boutique !) ». Mais son message principal est beaucoup plus sérieux : Faites-vous dépister c’est très important. Faites un don au Sidaction !

Isabelle Boulay


Isabelle Boulay

Isabelle Boulay vient interpréter « Bravo tu as gagné », chanson du groupe Abba (1980) reprise par Mireille Mathieu (1981), et Clara Luciani récemment. Chantée en piano voix avec de l’émotion, et forcément pas très disco, cette version en français est inspirée par celle de Clara. Dans son gilet noir argenté, Isabelle est au micro en compagnie de la chorale JazzoMania sous une grosse boule à facettes.

Isabelle Boulay nous apprend que près de 100 associations de lutte contre le Sida sont financées par le Sidaction. Donnez généreusement !

Julia Vignali lance un écran pubs et précise que celui-ci est autorisé par l’Arcom (autorité française des médias) et que les bénéfices seront reversés au Sidaction.

Bilal Hassani


Bilal Hassani

Bilal Hassani s’approprie « Laissez-moi danser Monday Tuesday » (1979), l’un des grands classiques de Dalida, dans une tenue en tulle rose assortie à de hautes bottes jaunes. Le jeune artiste est entouré de danseurs vêtus en latex noir, mais ne nous a pas remmené François Sagat, pornstar avec laquelle Bilal a tourné le clip de son nouveau single « Marathon ».

La jeune figure LGBTQIA+ rappelle l’importance de défendre cette cause, en précisant que 15 % des personnes qui découvrent leur séropositivité ont moins de 25 ans. Il est donc important de s’adresser à la jeune génération. C’est une préoccupation pour l’artiste même s’il n’a pas connu la période plus sombre de l’épidémie dans les années 80/90.

Bilal Hassani refait une seconde fois son discours, mais aussi sa prestation, ce qui n’est pas pour nous déplaire.

Véronic Dicaire


Véronic Dicaire

Il est 21h35. C’est maintenant au tour de Véronic Dicaire de venir enregistrer sa prestation. Dans une petite robe disco, et entourée de quatre danseurs(ses), l’imitatrice québécoise interprète plusieurs classiques du disco :
I will survive de Gloria Gaynor (ou Régine)
Voulez-vous d’Abba
Où sont les femmes de Patrick Juvet
Le dernier jour du disco de Juliette Armanet

Véronic Dicaire nous apprend qu’une jeune femme décède toutes les deux minutes d’une maladie en lien avec le Sida… et incite à faire un don au 110 ou sur le site www.sidaction.org

Nous visionnons en « ampex » la prestation de La Troupe du Paradis Latin. Marlène Schaff, une chanteuse au look flamboyant avec sa perruque de drag queen s’attaque au « Gigi in Paradisco » de Dalida. Lukas Abdul, un de ses complices du célèbre cabaret parisien enchaîne, dans une prestation assez queer, en tenue dorée/cuivrée et nous interprète « Never can say goodbye » de Gloria Gaynor, Il est rejoint par la chanteuse avant la fin de sa prestation qui donne envie d’aller voir le spectacle de cette troupe créée par Kamel Ouali (Star Academy).

Hélène Ségara


Hélène Ségara

Hélène Ségara revisite la chanson phare du film "Flashdance" sorti en 1983, à savoir l’énergique « What a feeling » qui était interprétée à l’origine par Irène Cara, chanteuse américaine décédée en novembre dernier. L’artiste française de 52 ans qui est atteinte d’une rare maladie oculaire indique qu’elle rêvait d’interpréter cette chanson. L’artiste qui est toujours dans le jury d’Incroyable Talent sur M6 nous réjouit avec ses danseurs-gymnastes qui se démènent comme les danseuses en combinaison de latex noir.

“Flashdance le musical” est au Théâtre Bobino à Paris tout le mois d’avril.

Le message d’Hélène Ségara est le suivant : Le Sida ce n’est pas fini ! A la fin de cette émission, 200 personnes auront décédé du VIH. Faites un don, même petit, chacun y contribue selon ses moyens !

Vincent Niclo a une pensée pour l’actrice Charlotte Valandrey décédée en 2022.

On nous annonce que l’émission contiendra un magnéto (non visionné au Dôme de Paris) avec des tubes du disco par Imagination (Just an illusion), Anita Ward (Ring my bell) et Patrick Juvet (I love America). Ce dernier est un autre artiste français du disco, lui-même décédé en 2021.

The Weather Girls


The Weather Girls

La production installe l’équipe de Gospel pour 100 voix. Ils viennent faire les chœurs pour les américaines de The Weather Girls. Sur le grand classique « It’s raining men » (1982), les voix de Dynelle Rhodes (Dee) (fille d’Izora Armstead, une des deux chanteuses d’origine) et Dorrey Lin Lyles, sont au top. Elles reçoivent un très bel accueil (mérité !) du public, qui est très réceptif sur ce tube joué dans une nouvelle version avec un tempo dance.

En off : Leur producteur Olivier Kiefer n’est pas chaud pour qu’elles refassent leur prestation, mais la programmatrice Alexandra Diallo le convainc en lui rappelant qu’elles n’ont pas répété, qu’elles sont hyper professionnelles et qu’elles ont besoin de se caler avec les voix gospel.

Nous avons le plaisir d’assister à une deuxième prise pour les Weather Girls avec leur tube imparable.

Les deux américaines ont enregistré de nouveaux singles passés inaperçus ces dernières années : "Stand up" en 2020, "Pride strong" en 2021 et "Celebrate Christmas" en 2022.

Nous avions vu les Weather Girls pour la World Pride 2017 à Madrid : Dynelle Rhodes était alors accompagnée sur scène de sa cousine Ingrid Arthur.

Line Renaud a chanté du disco et a connu un immense succès avec « Copacabana » (1978), comme pourront le voir les téléspectateurs dans des images d’archives. C’est une prestation vintage à revoir une Line en showgirl resplendissante dans sa robe rose entourée de ses boys.

Julia Vignali enregistre le lancement de la Troupe du Paradis Latin que les téléspectateurs verront chanter « Gigi in paradisco » de Dalida et « Never can say goodbye » de Gloria Gaynor, deux grandes icônes du disco.

Vincent Niclo


Vincent Niclo

L’américaine Donna Summer était une véritable reine du disco. Vincent Niclo reprend ce soir le « Last dance » (1978) de cette star américaine disparue en 2012 et que nous avions vue sur scène à Paris en 2009.

Dans une nouvelle veste blanche, le présentateur-chanteur se transforme en crooner disco, entouré de deux choristes autour du piano, puis d’une grande troupe à ses côtés. Les danseurs sont toujours sexy, cette fois dans leur débardeur noir et pantalon en strass et paillettes.

Vincent Niclo a publié son album "Opéra Celte" ce mois-ci. Il est animateur à la télévision, notamment des 300 chœurs sur France 3. Il était déjà aux commandes de l’émission Sidaction l’an passé avec une spéciale « 40 ans de chansons Céline Dion » avec les stars Jenifer, Bilal Hassani, Mentissa…

Ottawan


Ottawan

Les stars du disco à la française connues dans toute l’Europe qui viennent se produire maintenant sont les Ottawan. Ils remmènent la fièvre des seventies sur le plateau avec leur succès intitulé simplement « D.I.S.C.O ». Morceau sorti en 1979, c’est plus de 100 millions d’exemplaires vendus pour ce groupe français. La scène est chargée d’insouciance avec six danseurs(ses) en rollers tenant une poignée de ballons en l’air.

Marina Kaye


Marina Kaye

Marina Kaye prend la scène avec « On the radio », pendant qu’une jeune femme effectue une performance de cerceau aérien. Des danseurs accompagnent également l’artiste pour cette prestation. Marina a la classe avec sa longue veste marron et un short court. Dans son discours, Marina Kaye évoque la triste réalité que des enfants meurent, et que nous avons tous un rôle à jouer pour changer cela.

Son nouveau single « Heavenbound » ne pourra pas être défendu ce soir dans l’émission composée exclusivement de reprises.

Chimène Badi


Chimène Badi

Chimène Badi vient chanter « Le temps qui court », la version d’Alain Chamfort (1975) du succès « Could it be magic” de Barry Manilow (1973). La chanteuse que nous avons découvert dans Popstars il y a de cela déjà 20 ans, est ce soir accompagnée d’une chorale en tenue blanche et composée d’adolescents.

Très svelte dans une petite robe noire et bottes scintillantes, la chanteuse met de côté Piaf le temps d’une soirée. Son album « Chimène chante Piaf » est paru le mois dernier.

Chimène Badi partage ensuite un message sur la recherche contre le Sida. Celle-ci avance grâce à vos dons, faites un don pour mettre le VIH KO ! dit-elle d’un ton percutant. Chimène est vraiment la meilleure de tous les artistes au prompteur ce soir.

Jenifer


Jenifer

Jenifer vient répéter une première fois sa prestation. Nous découvrons son visuel qui représente un cœur géant, et que des danseurs(ses) aux tenues rouges vont porter des miroirs et les assembler derrière elle. Des boules disco sont déposées au sol pour compléter le décor.

C’est avec « Lady Marmalade », succès de Patti LaBelle en 1974 connu internationalement sous le titre « Voulez-vous coucher avec moi ce soir ? », que l’artiste va mettre le feu à cette soirée.

Comme pour Matt Pokora en début de tournage, Jenifer prend le temps de répéter devant le public du Dôme de Paris, particulièrement pour caler sa voix. Le meilleur seulement sera diffusé à la télévision.

Mais une des deux choristes fait remarquer qu’il y a un problème de structure. Après son deuxième essai, Jenifer est presque au bord des larmes. J’ai la voix morte !

20h17. Je suis désolée, je perds ma voix. Je suis en tournée… s’inquiète Jenifer. La chanteuse sera en effet pour la première fois à l’Accor Arena (Bercy) le 18 mars 2023 dans le cadre de sa tournée N°9.

Grand vocaliste, Vincent Niclo vient lui parler afin de la rassurer. Ils sortent de scène ensemble et la production fait sortir les danseurs également. Ceux-ci reviennent assez vite finalement. Trois minutes après, il est 23h20 lorsque l’enregistrement reprend.

Jenifer revient à notre grand soulagement et sous les applaudissements du public présent. Elle parvient à enregistrer sa prestation dans sa robe en strass à effets fuel à la coupe très 60s et tenue par un cerceau au-dessus des genoux.

La production doit être bien contente que cette séquence ait pu être enregistrée puisqu’elle fera l’ouverture de la soirée lors de sa diffusion sur France 2. Cela aurait été dommage en effet de devoir trouver une autre entrée en matière.

Jenifer rejoint les deux animateurs pour un appel aux dons. Il faut s’attendre à ce que cette séquence-là soit diffusée en fin de soirée, et ce même si la chanson fera l’ouverture de la retransmission.

Corine


Corine

Le roi français du genre, c’est Claude François et son titre « Magnolias for ever » nous est chanté ce soir par Corine, l’interprète des singles « Cocktails », « Il fait chaud », « Maquillage »… et les récents « Bouge bouge » et « C’est si beau ». Nous l’avions vue sur scène en première partie de Mika en 2019.

La chanteuse au look disco (« mais tout chez elle est disco ! » comme le dit ci-justement Julia en la présentant) a aussi le droit à un second essai, en raison d’un problème de micro que l’on avait bien perçu. Cela reste aussi un plaisir pour nous de revoir se produire ses cinq danseurs adeptes du voguing.

En tenue noire moulante et désormais brune aux cheveux bouclés style afro/disco, la chanteuse est plus sobre vestimentairement que ses danseurs qui ont vraisemblablement déniché leurs fringues en friperie.

Corine parle de la PREP (mode de protection contre le VIH très répandu chez les gays) et indique que le préservatif est gratuit désormais pour les jeunes dans toutes les pharmacies en France.

Hyphen Hyphen


Hyphen Hyphen

La dernière chanson de la soirée est un hymne disco enregistré en 1976 par les rois suédois du disco, les Abba. Ceux sont les Hyphen Hyphen qui viennent interpréter « Dancing queen ». Le trio est simplement accompagné des musiciens pour une prestation qui reste haute en couleurs. Il y a de l’énergie et ça pulse avec ce groupe de scène. La chanteuse blonde qui a des traits dessinés sur le visage a une voix si particulière. Nous sommes conquis de cette relecture live.

Santa, la chanteuse de ce trio français très présent en festivals, porte un long manteau de fourrure rouge. Avec son timbre de voix original naturellement éraillé, Santa appelle les téléspectateurs à se mobiliser. Il faut donner-donner, c’est déductible des impôts…

Les titres de ce groupe niçois à écouter sont "Like boys" et "Just need your love" et le plus récent « Too young ».

00h07. Quelques lancements sont encore enregistrés par Vincent Niclo et Julia Vignali (« Quand les stars viennent du côté disco de la force… ») en cette fin de tournage. Ils tournent notamment une séquence spéciale avec leur main, un tournage technique apparemment.

Le tournage prend fin vers 00h15 après l’enregistrement de quelques lancements, et alors qu’une partie du public a quitté la salle de la Porte de Versailles. Un public vraisemblablement satisfait de cette soirée Disco… sans Boris.

Prestations enregistrées la veille ou dans la matinée


Patrick Hernandez chante son méga et unique succès (Born to be alive) entouré de la troupe du Paradis Latin, dont on remarque les mecs en jeans et torse nu. Les danseuses ne sont pas en reste puisque leurs fesses sont nues également. Le tout avec une boule disco géante dans le visuel… et l’inévitable canne que Patrick Hernandez a toujours à la main.

La chanteuse belge Mentissa revisite sublimement le titre « Mourir sur scène » de la grande Dalida.

Chris des Gibson Brothers vient nous faire danser au son de « Cuba » sans ses complices habituels. Il est cependant bien entouré puisque ses danseurs sont immanquables en débardeurs blancs et pantalons dorés. Les danseuses réjouissent aussi les téléspectateurs avec leur petit short et gilet à franches pailletées.

Elodie Frégé reprend « A far l'amore comincia tu » de Raffaella Carrà, un hymne italo disco qu’elle chante également en italien. Sur un gros podium doré, la chanteuse resplendie dans une tenue rose fuchsia.
Prestations enregistrées la veille ou dans la matinée : Elodie Frégé


La Troupe du Paradis Latin est représentée par Marlène Schaff une artiste qui fait du drag et qui est magistrale sur « Gigi in Paradisco » de Dalida, dans sa combinaison dorée et avec sa perruque rose. Le chanteur Lukas Abdul prend le relai et chante « Never can say goodbye » dans sa tenue léopard.

Intervenants en vidéo


Plusieurs messages de Line Renaud, mais aussi ceux de Michel Cymes, Zaz, François Berléand, Anne-Elisabeth Lemoine, Stéphane Bern, Patrick Fiori, Jean-Luc Lemoine, Nikos Aliagas, Elodie Poux, Amir, Amel Bent, Anne Roumanoff, Slimane, Cali, Bernard Le Coq, Marc Lavoine, Michel Drucker, Laurent Laffite, Marc Antoine Le Bret, Harry Roselmack, Nagui, Marina Carrère d’Encausse, Laurent Ruquier, Anthony Kavanah, Laurence Boccolini, Les chevaliers du fiel, Laurent Delahousse, Black M, Sandrine Alexi, Nicoletta, David Hallyday, Christophe Willem…

Images d’archives


  • Patrick Juvet (I love America), Amii Stewart (Ring my bell), Imagination (Just an illusion), Tim Charles (I love to love), Cerrone (Gimme love)
  • Anggun (I’m so excited), Christophe Willem (I am what I am), Seal (Knock on wood), Soprano (Money Money Money)
  • Tina Arena (Night Fever), Billy Crawford (Night fever aussi), Matt Pokora (Alexandrie-Alexandra), Jimmy Sommerville (Don’t leave me this way)

Setlist de la diffusion télé


  • Jenifer - Lady Marmalade (de Patti LaBelle)
  • Weather Girls - It’s raining men
  • Chimène Badi - Le temps qui court » (d’Alain Chamfort, reprise du « Could it be magic » de Barry Manilow)
  • Patrick Hernandez - Born to be alive
  • Hélène Ségara - What a feeling (d’Irène Cara)
  • Matt Pokora - “Don’t stop 'til you get enough (de Michel Jackson)
  • Isabelle Boulay - Bravo tu as gagné (The winner takes it all d’Abba)
  • Line Renaud - Copacabana (archive)
  • Vincent Niclo - Last dance (de Donna Summer)
  • Ottawan - D.I.S.C.O.
  • Sheila - Spacer
  • Mentissa - Mourir sur scène (de Dalida)
  • Veronic Dicaire - I will survive / Voulez-vous / Où sont les femmes / Le dernier jour du disco
  • Amanda Lear - Can’t take my eyes off you (de Boys Town Gang)
  • Bilal Hassani - Laissez-moi danser (Monday Tuesday / de Dalida)
  • Gibson Brothers - Cuba
  • Elodie Frégé - A far l'amore comincia tu (de Raffaella Carrà)
  • Corine - Magnolia for ever (de Claude François)
  • Troupe du Paradis Latin - Gigi in Paradisco / Never can say goodbye
  • Hyphen Hyphen - Dancing queen (d’Abba)

Setlist du tournage


  • Matt Pokora - Don’t stop 'til you get enough (de Michel Jackson)
  • Sheila - Spacer
  • Amanda Lear - Can’t take my eyes off you (de Frankie Valli / Boys Town Gang)
  • Isabelle Boulay - Bravo tu as gagné
  • Bilal Hassani - Monday Tuesday Laissez-moi danser
  • Véronic Dicaire - I will survive / Voulez-vous / Où sont les femmes / Le dernier jour du disco
  • Hélène Ségara - What a feeling
  • The Weather Girls - It’s raining men
  • Vincent Niclo - Last dance
  • Marina Kaye - On the radio
  • Chimène Badi - Le temps qui court
  • Jenifer - Lady Marmalade
  • Corine - Magnolias for ever
  • Hyphen Hyphen - Dancing queen

  • Audience
  • France 2 a réuni 1 713 000 téléspectateurs avec ce spectacle, soit 10,4 % de part d’audience. The Voice sur TF1 est arrivé en tête avec 3.733 (20.6 %), suivi par « Le prix de la trahison » le téléfilm de France 3 à 2.707 (15,3 %).

Nos photos du tournage de l'émission 50 ans de Disco



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