Depuis que Robbie Williams a réintégré le groupe avec lequel il est devenu célèbre dans les années 90, nous avions envie de voir
Take That sur scène. Leur tournée ne passant pas par Paris (leur succès est hélas si confidentiel ici !), c’est à Londres que nous sommes allés les applaudir. Robbie, Gary, Mark, Howard et Jason ont investit le stade de Wembley pour 8 soirées exceptionnelles. Le pari pourrait sembler risqué mais Take That a réussi l’exploit d’écouler 2,8 millions de copies de leur dernier album au Royaume Uni.
Nous avons aussi beaucoup aimé ce disque, "Progress", sorti en fin d’année dernière. Les garçons y abordaient un nouveau style plus électronique sous la direction du talentueux Stuart Price, producteur du "Confession on a dancefloor" de Madonna.
Hormis une météo annoncée comme non favorable, les conditions d’une réussie étaient au rendez-vous, et c’est donc sans hésiter que nous avons traversé la Manche pour assister au spectacle de ce groupe qui a réussi un comeback phénoménal.
Nous arrivons à 17 heures dans la très grande enceinte de
Wembley. La décoration qui habille la scène pour ce show est magistrale. Des lignes 3D jaunes représentent la tête d’un homme ainsi que ses bras grands ouverts qui entourent toute l’artillerie technique sur les hauteurs.
Alors que beaucoup d’anglais (et anglaises !) s’asseyent afin de boire une bonne bière, quelques danseurs prennent place, tout en haut de la scène, pour faire monter l’ambiance à coup de déhanchés encourageant le public à faire de même. Juste au dessous d’eux, se trouve un très grand écran central et une décoration composée de cubes multi-couleurs.
Première partie : Pet Shop Boys
19 heures. Un savant emprunte le bras central prolongeant la scène jusqu’au centre de Wembley. Là, il saisit une grosse clé USB qu’il insère dans une énorme console. Un fond d’écran apparaît alors en face de nous, sur lequel la foule peut lire "Please welcome the Pet Shop Boys".
Deux danseurs arrivent sur scène dans des combinaisons pixélisées et s’installent derrière un clavier. Ils précèdent Neil Tennant, qui fait son apparition quelques secondes plus tard. Tout en noir, comme c’est souvent le cas, le chanteur de
Pet Shop Boys, fier de ses origines, porte un chapeau melon noir, sur ce premier morceau
Heart, qui date de 1988.
Le visuel projeté représente un fond de pixels noirs-blancs-rouges sur lequel progressent, tels des spermatozoïdes, les courbes d’un encéphalogramme. Avant la fin du titre, il lance un "Wembley !!!" qui réveille un peu la foule, pas encore à bloc.
Le second membre du groupe, Chris Lowe, reste derrière sa console.
Le dj porte une tenue grise argentée et une casquette blanche. Il restera à cet emplacement durant toute la prestation du duo.
Neil prend alors la parole pour préciser "We’re the Pet Shop Boys" avant de passer à une chanson beaucoup plus récente
Love etc. Datant de 2009, celle-ci est superbement illustrée par un visuel concocté (vraisemblablement) par Gilbert & George, le célèbre duo (gay) de peintres britanniques. S’il s’agit seulement d’un hommage, celui-ci reprend alors parfaitement les caractéristiques de l’œuvre dont nous attendons impatiemment une rétrospective à Paris.
"The next song is called
Go west", enchaîne Neil pour annoncer leur plus gros hit, une reprise du groupe gay Village People. Deux danseurs en tenue moulante accompagnent les PSB après s’être positionnés chacun sur un box, devant un visuel rouge. Celui-ci, également très réussi, reprend le thème du clip, mais cette fois les communistes chinois remplacent les communistes russes qui évoluaient dans la belle vidéo de 1993.
Les Pet Shop Boys sont applaudis après cet hymne gay et enchaînent, non sans avoir présenté
Together. Pour illustrer leur dernier single datant de 2010, le réalisateur alternent des images live de Neil Tennant avec celles de spectateurs qui réagissent dans le stade en découvrant leur image sur écran. Dans l’un des plans, nous nous apercevons brièvement.
Cette fois, ceux sont 4 personnages qui viennent danser sur
Always on my mind devant un visuel noir et blanc composé d’images sur lesquelles ont été ajoutés des pixels jaunes et rouges. Neil présente la chanson suivante
Left to my own devices alors que deux personnages aux têtes cubiques, se mettent à valser.
Neil quitte la scène tandis que Chris assure les percussions pendant l’introduction du morceau
Suburbia. Le visuel pixélisé représente une mégalopole où les êtres humains fourmillent en empruntant ses longs escalators.
Le chanteur est accompagné de ses 2 choristes en tailleurs mais ayant conservé leurs casques cubiques. Au cours de la chanson, les deux jeunes femmes entament un strip tease pour apparaître en robes, têtes découvertes.
Nous sommes ravis d’entendre la chanson suivante. Il s’agit de la très festive
Se a vida é (That's the way life is) que Neil chante en compagnie de ses 3 choristes féminines et d’un danseur. L’écran projette un petit film en noir et blanc dans lequel des jeunes profitent de l’été sur l’eau dans une ambiance joyeuse.
Ce morceau est enchaîné, sans transition, au non moins excellent
It’s a sin, ici bien remixé. Aux côtés de Neil, la même troupe apparaît cette fois en sous-vêtements blancs après qu’ils aient enlevé leurs tenues colorées sous nos yeux. Les images projetées sur l’écran central sont tournées live et colorées en rouge pour un rendu plus intense.
Les Pet Shop Boys remercient les Take That de les avoir choisis comme "special guest" pour cette tournée, avant de passer à leur dernière chanson de la soirée
West End Girls, leur premier hit datant de 1984. Douze danseurs les accompagnent pour ce final. Ceux-ci portent tous des costumes sombres et strictement taillés, ce qui contraste totalement avec leurs têtes cubiques rouges, bleues, vertes et jaunes.
Après s’être absenté quelques instants, Neil revient dans un long impair noir, brillant. Le chanteur déambule parmi ses danseurs qui agitent des parapluies colorés devant un visuel qui fait appel aux néons comme ceux utilisés dans le "Fundamental tour".
19h45.
Pet Shop Boys saluent les spectateurs de Wembley, stade dans lequel le duo s’était déjà produit en 1989 et 1991 notamment.
Les Pet Shop Boys ont assuré une belle première partie. Celle-ci était constituée des meilleurs moments de leur "Pandemonium Tour". Cette tournée a parcouru le monde entier entre juin 2009 et décembre 2010 (71 dates). Le duo s'était ainsi produit à Paris le 15 juillet 2009 à l'Olympia. Nous n'avons pas vu ce concert mais le précédent :
Fundamental tour en 2007 .
Site officiel des Pet Shop Boys
Take That à Wembley
Sur le grand écran installé au centre de la scène, le logo de
Take That (un double T) pivote sur un globe. Les stars de ces dames devraient donc venir se présenter devant nous très rapidement. Les techniciens s’affairent à retirer le rideau et les nombreux cubes colorés qui constituaient le décor de leurs aînés. A 20h05, la publicité des Take That pour Samsung est diffusée alors que les musiciens s’installent derrière leurs instruments.
20h15. Le savant revient au centre de Wembley pour évoquer l’origine de l’homme, qui est justement le thème du spectacle tant attendu. L’homme fait apparaître un fond d’écran d’ordinateur sur lequel sont indiqués la date, la capacité du stade (85 001 personnes) et le décompte de deux minutes au son d’un tic-tac qui accentue la pression chez les milliers de spectateurs amassés dans ce stade londonien.
Sous les cris étourdissants,
Gary, Mark, Howard et
Jason arrivent, ensemble, sur scène. C’est une entrée remarquée même si ces jeunes hommes jouent la simplicité pour l’ouverture de ce spectacle. Durant une minute, ils profitent des applaudissements avant d’entamer a capella,
Rule the world. Cela confère une atmosphère intimiste qui contraste toutefois avec l’immensité de cette enceinte.
Le public connaît par cœur les paroles de cette chanson sortie en 2007, ici proposée dans une version ralentie et simplement interprétée devant l’écran qui diffuse leur logo retravaillé. Ces gentlemen ont revêtu leurs tenues aux tons automnales (bleu, bordeaux et marron).
Le quatuor court ensuite jusqu’au centre de Wembley sur l’intro de
Greatest day, avec un tempo qui s’accélère relativement. Le visuel d’alors est, aussi, tout en simplicité avec de petites étoiles filantes, mais le décor du spectacle, un immense homme aux traits jaunes, se suffit à lui-même pour nous en mettre plein les yeux.
Les 4 garçons se surélèvent, sur un socle chacun, alors que des jets propagent un nuage de confettis jaunes au cœur de Wembley. Ceux-ci sont généralement lancés en fin de concert mais, là encore, la formation a décidé de faire différemment et de nous surprendre quelque peu.
Dès l’introduction de
Hold up a light, une troupe de danseurs, dans des tenues vénitiennes blanches, vient entourer les Take That alors que les confettis continuent de voler dans les airs. Ces danseurs propagent ensuite de la fumée à l’aide d’objets qu’ils font tourner à bout de bras. L’instant est magique d’autant plus que certains d’entre eux font ensuite tournoyer des boules chargées d’étincelles. Unbe atmosphère particulière s’en dégage.
Lorsqu’ils nous souhaitent un good evening, la formation reste au centre et échange quelques mots avec le public : "It’s friday night... Enjoy this show, everybody" ! Mark précise aussi que "This is a national stadium, a beautiful place..." Une surprise vient ensuite lorsqu’ils improvisent un karaoké sur
God save our Queen avant d’annoncer la chanson de leur comeback,
Patience.
Le savant revient un court instant, pour déposer sa potion qui conduit à un déferlement d’abeilles, d’une chenille, d’épouvantails ainsi que d’une libellule sur l’intro de
Shine. La bande de danseurs et les 4 chanteurs nous transportent dans le monde fantastique d’Alice au pays des merveilles. Gary joue du piano tandis que Mark a mis sa tenue d’indien.
L’écran diffuse alors un visuel qui nous convie à une promenade au ras du sol au niveau des champignons. Dans l’animation,
Robbie Williams attend ses camarades, grimé en lapin. Après s’être engouffrés derrière l’écran central, les 4 autres membres de
Take That apparaissent dans le film aux côtés de leur ami Robbie, qui a fait son retour parmi eux l’année dernière.
Robbie entonne une courte reprise de
Sgt. Pepper's Lonely Hearts Club Band durant cet interlude vidéo. Ceci est un hommage à l’un des plus grands groupes de l’histoire de la pop. La comparaison avec les Beatles peut sembler prétentieuse mais ce titre est bien choisi et reflète ainsi leur incroyable succès actuellement en Angleterre.
Après une explosion saisissante, la star sort du haut de l’écran pour se présenter à une foule en délire qui l’accueille à bras ouverts. Sous les artifices, Robbie descend en rappel sur les premières mesures de son hit
Let me entertain you. L’homme dégage une énergie incroyable et fait décoller son public dès qu’il prononce le titre de ce single, superbement mis en valeur à Wembley avec d’immenses flammes.
L’homme montre son côté rock star… et se prend aussi pour un golfeur en clôture de ce morceau. "My name is Robbie "fucking" Williams" lance-t-il avant d’enchaîner rapidement sur
Rock dj, entouré d’une troupe de danseuses, en rollers et en petites tenues fluo.
Celles-ci agitent ensuite les drapeaux de circuits automobiles sur lesquels figurent les initiales RW. Le public est très réceptif lors de sa prestation solo. Le showman plaisante ensuite lors d’un swing a cappela qui fera bien rire les fans... pour ceux qui comprennent ce qu’il dit. Sans transition, il enchaîne avec sa ballade
Come undone, devant un visuel donnant quelques informations sur plusieurs planètes du système solaire.
Son interprétation est magistrale et emprunt d’une certaine bestialité surtout lorsque le chanteur crie sur certaines paroles. C’est un passage où la folie du jeune homme, dans son ensemble noir, ressort totalement. On ne sait pas si c’est le stress ou l’envie de tout donner, mais il donne du nerf en saisissant son micro. Un vrai talent d’interprète et d’entertainer, tout en étant conscient du moment lorsqu’il déclare "And I will remember this till my last breath" !
Mr Williams semble prendre un tel plaisir de refaire de la scène qu’il étire au maximum ce morceau. Robbie interpelle ses fans qui réagissent inévitablement avant de nous faire chantonner la mélodie de cette bonne chanson "tou-toulou-toulou-tou-tou-tou...".
La vedette, qui devrait reprendre le chemin des studios pour relancer sa carrière solo, s’assure que tout Wembley est bien acquis à sa cause. "Ireland ? They were loud ! Wales ? They were loud ! Scotland ? They were loud ! And London ?" demande t-il pour s’assurer d’immenses cris stridents.
Sur
Feel, Robbie monte sur une sorte de trône qui lui permet de voler au dessus de ses nombreux fans agglutinés dans la fosse de Wembley. Il s’allonge même sur celle-ci afin de toucher les mains de certains d’entre eux.
Le jeune homme, marié l’année dernière, montre sa fierté et qu’il n’est toujours pas une provocation près en déclarant : "Take That are 8 nights in Wembley... Les Rolling Stone l’ont fait 2 soirs, Oasis 3 soirs... Michael Jackson ? Rest in peace !".
Robbie, en footeux aguerri, fait faire la ola au public du Stadium avant de passer à une séquence émouvante. Il évoque ainsi "3 people who passed away" et nous demande d’avoir une pensée pour ceux qui nous ont quittés. C’est alors qu’il interprète l’une de ses plus grandes chansons
Angels.
Le chanteur agite ses baguettes comme un chef d’orchestre pendant que le public reprend les paroles de cet énorme tube. La projection vidéo qui représente des lanternes volantes, est magnifique et illustre parfaitement cette ballade. Après avoir remercié son public, Robbie Williams quitte subitement la scène alors que retentissent quelques fumigènes.
Retour au mysticisme avec un groupe de moines en plein rituel au centre de
Wembley sur une musique traditionnelle. Après quelques incantations où de l’encens est diffusé, la troupe regagne la scène principale sur une musique électronique où un spectacle d’exception se déroule.
Le dispositif du show est alors pleinement utilisé par une troupe d’acrobates, aux combinaisons noires et fluo sur le torse, qui effectuent des figures en musique sur les trois barres horizontales jaunes qui traversent la scène. Sur les 5 panneaux qui font office d’écrans, ceux sont pas moins de 25 hommes qui escaladent le mur comme des araignées.
Avec sa musique envoûtante sur laquelle pose une voix mâle, des bruits d’insectes et de didgeridoo, cette scénographie est magnifique et constitue l’un des moments forts de ce spectacle. Pour clôturer ce tableau, les acrobates dessinent, cinq par cinq, les silhouettes présentent sur le visuel du dernier album,
Progress.
Les premières notes de
The flood, le single de leur retour en tant que quintet, retentissent. Les cinq jeunes hommes le chantent, positionnés tout en haut de l’écran, juste dessous l’homme aux bras ouverts. Le déluge se produit à Wembley lorsque l’eau coule devant l’écran situé juste au dessous des Take That. Robbie rejoint le bas de la scène, la tête la première, le corps attaché à une corde. Ses 4 complices sont moins téméraires et descendent enfermés dans leurs cages.
Un artifice explose en plein centre de Wembley sous un éclairage rouge, avant que le groupe enchaîne avec le très dynamique
SOS. Ils ont laissé leurs parkas pour des tenues noires simplement agrémentées d’un bandeau rouge sur les bras. Ils sont ainsi plus à l’aise pour nous faire une chorégraphie qui nous rappelle la belle époque des boybands.
Le visuel aux éclairages bleus et rouges représente un atlas mondial apocalyptique. Les cinq stars sont alignées et nous découvrons derrière, une statue métallique recroquevillée sur elle-même.
Le groupe poursuit avec Underground machine, autre morceau très intéressant de leur dernier album. Ils sont entourés sur scène d’une dizaine de danseurs en capes rouges et de quatre percussionnistes (de type tambours japonais) accrochés en hauteur.
Gary, Mark, Howard, Jason et
Robbie viennent conclure cette chanson sur le catwalk avant d’être aspirés sous la scène.
Sur une musique de bruits métalliques, le robot se déplie, les yeux luisants, alors qu’une longue marche militaire se fait entendre. Nous pensions voir la même scénographie qu’ils avaient faite pour ce titre pour les Brit Awards 2011, mais les personnages qui arrivent ne sont pas les mêmes. Ici nous avons à faire à deux groupes qui s’opposent au centre de Wembley.
Mark Owen, qui chante cette chanson, est le maître de cérémonie s’intercalant entre les deux équipes. Les membres de la première, plus féminine et futuriste, portent des tenues blanches, tandis que leurs opposants sont plus tribal, masculins et vêtus de noir.
Gary, Robbie, Jason et Howard assistent au spectacle assis sur de hautes chaises disposées dans chacun des coins de l’échiquier. Il s’agit d’un beau tableau qui s’est déroulé au centre de Wembley et donc un peu loin d’où nous étions !
Jason et Howard, qui portent chacun la couleur d’une bande, s’affrontent sur du break dance. Robbie Williams, lui, assure un petit rap tiré de son album "Rudebox". Tous les 5 reviennent sur la scène principale à la fin de cette chanson. Les membres de Take That passent alors directement à
Pretty things aux pieds du robot (et non dessus comme pour certaines dates). Une ballerine danse autour d’hommes en noir puis sensuellement à côté des Take That.
La formation manifeste sa joie de se produire devant 80 000 personnes. Il s’en suit une petite explication, sous forme de discussion, à propos du départ de Robbie Williams il y a 15 ans déjà... et les 5 hommes se font une accolade sous les applaudissements des fans.
Ils se moquent ensuite de "Take That and party" en refaisant la pause de la pochette de leur premier album... sous les flashs de leurs fans. Puis, Gary Barlow commence à chanter "Do what you like" a capella avant que Robbie ne l’interrompe avec "It only takes a minute". Après, le groupe laisse ses admiratrices chanter "Could it be magic".
La partie acoustique, cette fois-ci sérieuse, commence avec
A million love songs. La bande est au complet autour du piano de Gary. Puis, c’est Mark qui reprend la ballade
Babe avant que Robbie enchaîne avec
Everything changes. En récompense de la convivialité retrouvée, une hôtesse vient leur servir un verre de "red wine", qu’ils trinquent autour du piano. Mark et Robbie descendent pour en donner à quelques uns de leurs fans, ces deux chanteurs ayant eu un problème de dépendance.
Take That chantent ensuite leur succès européen
Back for good avec leurs fans qui maîtrisent le texte. La scène est belle avec les 5 garçons au pied du robot, assis les bras grands-ouverts au dessus d’eux. Gary enchaîne sur
Pray avec ses 4 camarades alignés derrière leur pied de micro. Puis, les 5 jeunes hommes se mettent à nous faire la chorégraphie, comme au bon vieux temps. Les spectateurs frappent des mains et crient leur bonheur de voir le line up au complet.
Alors que le groupe est de retour en coulisse, l’homme mécanique se réveille à nouveau sur une mélodie nébuleuse. Mark, Robbie, Gary, Howard et Jason montent sur une passerelle qui s’avance jusqu’au centre de la scène durant
Love love, le premier single extrait de la réédition de leur dernier album.
Ce soir, le robot Om ne fonctionne pas tout à fait comme d’ordinaire sur ce titre figurant sur la bande originale du nouveau "X-Men". Au lieu de baisser la partie haute de son corps et d’étirer ses pieds, afin de permettre aux membres du groupe de lui monter sur le corps, le squelette métallique reste assis. A Manchester, Om avait également fait des siennes.
Les garçons dans leurs survêtements noirs avec des motifs en leds, sont traînés sur la passerelle en gesticulant mécaniquement. Derrière eux, l’écran diffuse un beau visuel avec une matrice rouge.
Ils remercient leur "amazing audience" et annoncent "the next song tonight". C’est le tour de
Never forget d’être chanté au centre de Wembley où l’homme finit par se mettre debout et d’élever ses bras à l’horizontale. Pour le final, c’est un rideau d’étincelles qui tombent au fond de la scène devant le grand écran.
C’est une chanson de la carrière solo de Robbie Williams,
No regrets, qu’ils chantent alors partiellement tous ensemble. Sur un podium central, ils forment une ronde en se tenant la main et enchaînent sur
Relight my fire. Entourés de toute la bande de danseurs, les Take That s’éclatent sur ce morceau festif, dont la partie vocale de Lulu sur le disque, est ici assurée par Robbie.
Très fiers de leur réussite, les Take That remercient leurs amis les Pet Shop Boys, avant d’enchaîner sur la ballade
Eight letters. Gary Barlow, Jason Orange, Howard Donald, Mark Owen et Robbie Williams nous souhaitent une good night avant de revenir sur la scène principale après un bain de foule.
Il est 22H35 quand ce spectacle prend fin. Le show était grandiose et à la hauteur des moyens techniques déployés. Les
Take That ont bien investit cet immense stade en se rapprochant des spectateurs situés tout au fond du stade.
Les quatre parties du concert ont permis aux spectateurs d’êtres comblés qu’ils soient fans du Take That sans Robbie, de la carrière solo de Robbie, du Take That des débuts ou de la renaissance du groupe avec ses 5 membres. Les plus grands tubes ont été interprétés dans un décor à couper le souffle.
Après ces 8 concerts londoniens, Take That enchaînait avec une date à Milan en Italie, 2 dates à Copenhague au Danemark (une seule finalement en raison d’une indigestion de Robbie) ainsi qu’une date à Amsterdam aux Pays Bas. Enfin, la tournée s’achevait par 3 dates, en Allemagne, à Hambourg, Düsseldorf et Munich.
Avant de boucler cette série de 36 concerts,
Robbie Williams annonçait qu’il avait envie de refaire de la scène en solo et qu’il avait beaucoup apprécié ce retour avec ses 4 complices des années 90.
Le nouveau single du quintet est "When we were young", également extrait de Progressed, mais non chanté durant ce "Progress Live Tour". Le DVD et le Blu-Ray de la tournée devraient sortir fin novembre 2011.
Site officiel de Take That
Site de fans de Take That
Autre site de fans de Take That
Site des fans français de Robbie Williams