Après avoir atteint le sommet des charts du monde entier avec son troisième album Good girl gone bad, Rihanna a remis le couvert fin 2009 avec Rated R, un nouvel album plus mature mais aussi plus sombre que les précédents.
Dans le cadre de la sortie de cet opus, la jeune femme a entamé une tournée mondiale de 64 dates qui a commencé à Anvers (Belgique) le 16 avril 2010 et qui devrait se terminer à Syracuse (USA) le 28 août 2010.
De passage en France, elle a rendu visite aux lyonnais le 20 avril et aux marseillais le 21 avril dernier dans le cadre de ce "The last girl on earth tour". A Paris, c’est à Bercy, que Rihanna est venue à la rencontre de ses nombreux fans.
Rihanna s’était déjà produite à Paris, au Zénith, en première partie des Pussycat Dolls en novembre 2006, puis en solo dans cette même salle en novembre 2007, mais nous avions préféré attendre que la demoiselle ait plus de moyens techniques pour aller la découvrir sur scène. Depuis la mise en vente des places le 16 décembre 2009, nous attendions avec impatience d’aller écouter cette beauté métisse dans un super show. Nous vous résumons donc ici son spectacle parisien du 28 avril 2010.
Première partie : Vitaa.
Vitaa arrive 3 minutes après ses 2 choristes. Elle commence par son premier single solo Ma sœur. Sa prestation n’est pas transcendante mais, à sa décharge, l’éclairage ne l’aide pas. En effet, les lumières ne la suivent pas correctement lors de ses déplacements, ce qui doit être assez déconcertant.
L’artiste r’n’b tente de chauffer le public de Bercy mais l’accoste un peu brutalement. Vitaa évoque ensuite le thème de l’adultère sur fond d’espionnage téléphonique, avant de chanter son tube Confessions nocturnes. Le public reprend le refrain du morceau alors que les parties de Diams sont, bien entendu, diffusées en playback.
Son dj fait monter l’ambiance au son de klaxons tandis que Vitaa lance un "Faites du bruit pour ma copine Diam’s !". Le public parisien répond favorablement à sa requête par un tonnerre d’applaudissements.
Même si la chanteuse s’adresse un peu aux garçons, Vitaa n’arrête pas de solliciter les filles durant toute sa prestation. Ce n’est, il est vrai, pas une surprise tant son public est féminin. Elle interprète ensuite Une fille pas comme les autres, extrait de son deuxième album "Celle que je vois".
La française passe, après, à la présentation de son équipe : "Faites du bruit pour Dj Complex !" puis elle demande la même chose pour ses deux choristes dont nous avons oublié les prénoms. Vitaa demande une acclamation pour la star de la soirée, Rihanna, ce que fera bien volontairement le public qui attend patiemment l’américaine depuis un bon moment. Vitaa fait enfin un peu de promo pour son concert du 28 juin 2010 à la Cigale, avant de nous dire au revoir et de quitter la grande scène de Bercy.
Le dj enchaîne avec "I gotta feeling" des BEP, qui fait un véritable carton dans les stades, suivi du "Sexy bitch" de David Guetta et Akon, sur lequel il abuse des cornes de brume. Il est 21 heures quand les lumières se rallument dans Bercy au son de "Désolé", le tube de Section d’Assaut, groupe qui va créer la polémique dans les mois suivants pour ses propos homophobes.
Rihanna
21h. Le grand écran descend devant la scène et projette l'image de Rihanna, identique à celles sur les côtés, mais en plus grand. Les lumières s’allument à nouveau et éclairent tout Bercy. Les hits de Bob Sinclar, Sean Paul et Gwen Stefani s’enchaînent pour ne pas laisser retomber l’ambiance dans le public.
21h30. Il fait tellement chaud dans Bercy que les malaises s’enchaînent.
21h55. "I gotta feeling" (de Black Eyed Peas), le tube du moment est rediffusé. Il faut dire qu'il dégage une telle folie dans tous les stades.
Dream sequence, Downloading dreams... Sur l’écran, une animation colorée est projetée sur la musique de Mad house. On y voit Rihanna allongée, presqu’inconsciente. Puis, cet écran se lève pour laisser place à un autre visuel projeté sur des écrans supplémentaires situés derrière la scène. Dans ce petit film en noir et blanc, figurent le visage et les silhouettes de mannequins.
Le plateau sur lequel sont situés les musiciens se divise en 2 afin de laisser place à Rihanna.
La chanteuse originaire de la Barbade est acclamée sur l'intro de Russian roulette. Les lumières rouges laissent place à des lasers de la même couleur et des illuminations s’animent sur la robe de la chanteuse lors des refrains.
Les musiciens s’écartent pour que la chanteuse avance sur son socle qui se surélève parmi la fumée. Derrière, les mannequins s’enflamment sur le mur d'écrans. Sur les dernières mesures, ses danseurs s’approchent avec des objets roses à la main : ce sont des armes qu’ils braquent sur Rihanna... avant de lui tirer dessus ! L’écran montre alors un cœur brandi dans une main ensanglantée.
La star profite des quelques secondes d’obscurité pour retirer sa robe sous laquelle se cache une combinaison rose à paillettes. Elle entame directement le titre Hard, qui est, comme le précédent, extrait de son dernier album Rated R. Ses danseurs grimés en militaires continuent de danser en cadence autour d’elle ; torses nus pour les hommes, casques sur la tête et des fusils d’assauts à la main.
Le visuel qui illustre ce morceau est coloré, en rose, bleu et vert, mais reste "hard" car il utilise des images du clip, déjà sombre, mixées avec des avions et des hélicoptères de chasse, des grenades et des mitraillettes. L’imagerie militaire continue ensuite lorsque Rihanna monte sur un char de guerre... rose. A la fin de la chanson, de la fumée sort du canon.
Le visuel affiche un grand R, qui tourne sur lui-même, pendant que le guitariste assure la transition vers Shut up and drive, revisité ici avec plus de guitares et de la musique électronique. Un véhicule muni d’écrans vidéos émerge à l’extrémité de la scène. Rihanna le rejoint en utilisant le tapis roulant s’étalant sur une vingtaine de mètres.
Avec ses deux danseuses, elle fait le tour de la voiture avant d’y monter. C’est là que les jeunes femmes sont assaillies par un homme en tenue jaune et noire qui tabasse le véhicule à l’aide de battes de base-ball. Rihanna parvient à la lui retirer et matraque à son tour le véhicule sous les applaudissements de ses fans.
Elle est ensuite seule, debout, sur la voiture pour la ballade Fire bomb, à la guitare hurlante. Les musiciens, restés sur la scène principale, sont éclairés en bleu, ce qui contraste avec le reste du tableau.
Le visuel montre des images d’explosions nucléaires et de fumées de flammes. La jeune femme termine le titre, allongée sur la voiture qui disparaît lors d’une explosion retentissante.
Rihanna se lève et commence à chanter tout doucement Disturbia avant de rejoindre la scène principale à l’aide du tapis roulant. Le morceau s’accélère au fur et à mesure de son avancée. Elle retrouve 3 créatures noires sur des échasses alors que les écrans nous montrent une forêt la nuit, type films d’horreur.
L’écran géant redescend devant la scène pour laisser place à la diffusion d’une nouvelle animation "Last girl on earth", dans lequel apparaissent des billets à l’effigie de la chanteuse, des flammes et des téléviseurs. The end of the world... She is our only option !
Rihanna redescend sur une petite plateforme où des téléviseurs sont superposés. A l'arrière, se sont des têtes de mort qui s'affichent. La fashionista porte une nouvelle tenue moulante noire à la Cat Woman et une longue traîne sur Rockstar. Sur la version originale qui figure sur son nouvel album, l’ex-membre des Guns N’Roses, Slash, joue de la guitare.
L’ex de Chris Brown rejoint l’extrémité de la scène en empruntant à nouveau le tapis roulant et vient s’installer sur le plateau qui s’élève. Une guitare y a été déposée. Puis, avec une attitude de rockeuse, elle rejoint la scène principale où l’attendent ses 2 guitaristes sous un rideau d’étincelles.
Deux autres ensembles de téléviseurs ont été disposés de chaque côté de la scène. Rihanna passe à Rude boy, entourée de ses 4 danseurs.
Dans leurs tenues unies (bleu, vert, jaune et rouge), ils interprètent des cameramen qui la suivent en la filmant. Leurs bras et leurs caméras sont ornés de motifs blancs et noirs de Keith Haring.
Le visuel qui illustre ce morceau est composé d’images de sex tape mais également de dessins de l’artiste américain Keith Haring. Ce sont ceux qui figurent dans le clip de ce single avec lequel Rihanna cartonne actuellement dans le monde.
Après un court temps mort, 2 guitaristes viennent jouer unplugged sur le tank rose. Ils sont accompagnés d’une choriste et de Rihanna qui vient s’asseoir à leurs côtés pour reprendre le Wonderwall d'Oasis. Elle décroche ensuite les applaudissement en disant "Pariiis !" et enchaîne sur Hate that I love you. Durant ce titre, qu’elle avait enregistré en duo avec Ne-Yo, l’écran diffuse les images live.
Dans la pénombre, elle continue de chanter en adaptant les paroles... "Paris"... sur les premières mesures de Rehab, autre duo, cette fois enregistré avec Justin Timberlake. Puis, l’artiste féminine vient s’asseoir sur le canapé disposé sur l’extrémité de la scène. Celui-ci est noir et comporte des membres de mannequins argentés.
Sur la scène principale, les choristes sont venues se positionner devant les téléviseurs. Le canapé tourne sur lui-même, alors que Rihanna est allongée dessus. Il descend pour disparaître à la fin, tout comme le grand écran qui va diffuser le visuel suivant.
L’animation nous montre une Rihanna évoluant parmi les rideaux rouges qui s’ouvrent et se referment sur une petite mélodie féérique. Les interrogations "Is this all real ? Can you hear us ?" sont retranscrites par dessus.
A la fin du visuel, un grand rideau rouge de théâtre s’affiche derrière Rihanna qui est de retour dans une nouvelle tenue noire (body + voile noué en hauteur). Elle chante Unfaithful seulement accompagnée du pianiste mais aussi devant un public restreint disposé autour d’eux. Ces privilégiés sont ses danseurs... simplement assis sur des chaises installées devant elle pour ce passage intimiste.
La barbadienne s’assoit ensuite sur le piano pour chanter Stupid in love présenté dans la même configuration que le morceau précédent. Seules ses 2 choristes viennent s’ajouter au tableau en se positionnant derrière le pianiste.
Alors que la guitare hispanique prend le relais, deux mitraillettes géantes descendent sur la scène. Une danseuse est attachée par les bras à l’une de ces deux supports. Rihanna s’en rapproche comme pour nous rappeler le thème lesbien de la chanson Te amo.
Puis, ce sera à une autre jeune femme d’en faire de même sur l’autre mitraillette.
Dans sa version studio celle-ci est déjà superbe, mais cette version live est encore magnifiée avec sa guitare hispanique. Ce morceau sera le prochain single de Rihanna qui aurait d’ailleurs tourné le clip en région parisienne fin avril.
Sur la dernière partie de "Te amo", les danseurs vêtus en noir effectuent quelques acrobaties. Rihanna termine à côté de ses 2 danseuses, au centre de la scène, qu’elle quitte ensuite par une petite trappe.
Un montage de ses différents clips est ensuite projeté sur la musique de Pon de replay, le hit qui la révélée en 2005. Des vocaux "Hey mister dj" ont été ajoutés ainsi que les "Mama say Mamakossa" de Michael Jackson.
Sur les premières notes de Don’t stop the music, une grande cage blanche descend des hauteurs de Bercy pour rejoindre la petite scène centrale, Rihanna en ressort par le dessous. Cette cage avec ses R géants et la nouvelle tenue de Rihanna nous rappelle également le tracé légendaire du talentueux Keith Haring. Une de ses jambes et le bras du côté opposé sont quadrillés en blanc.
La cage est ensuite retirée tandis que Rihanna enchaîne directement avec son titre urbain Breakin' dishes. La showgirl est entourée de ses six danseurs qui portent des tenues grises avec des motifs fluos. Le visuel affiche de grands equalizers tandis que ce morceau est mixé avec le suivant The glamorous life. Elle revient sur la scène principale sur ce morceau qui marque la présence de saxophones mais aussi de percussions, ces dernières étant jouées par Rihanna en personne.
La chanteuse passe ensuite au morceau Let me sur lequel elle danse en balançant sa frange blonde sur toute la longueur de la scène. Depuis l’an passé, elle a adopté ce look plus adulte et est devenue une vraie fashionista qui assiste aux plus grands défilés de mode. Pour info, c’est sur cette chanson que Rihanna avait glissé à Marseille, une image qui a circulé sur le net.
Un autre visuel vert est diffusé sur les grands écrans. Le thème militaire revient dans le show avec une animation qui marque la présence de missiles et de masques à gaz. Toujours dans sa tenue blanche, elle chante SOS en revenant sur le tank rose. Elle est entourée de sa troupe en tenue d’infirmières, pour les 2 danseuses, et en tenue blanche et masques à gaz pour les jeunes hommes.
Bercy est plongé dans le noir alors que retentissent quelques notes de piano. "Paris ? Paris ! Make some mother fucking noise !" crie-t-elle. Elle flatte également son public parisien en le qualifiant d’"Incredible audience".
Rihanna s’assoit seule sur le rebord de la scène et commence à chanter sa ballade Take a bow sous de romantiques lumières. Tandis que tout le monde frappe des mains, les lumières s’allument pour éclairer tout Bercy. Les images live sont projetées. Rihanna se retourne face à l’écran afin de regarder son public.
Après ce morceau, la barbadienne quitte la scène en déclarant "Paris I love U". L’écran redescend sous les cris du public. Une autre animation est projetée, dans laquelle nous apercevons Rihanna sur une table d’opération. Elle se fait greffer des puces électroniques sur le ventre.
Rihanna revient ensuite sur scène entourée de 5 mannequins argentés et de ses danseurs sur la chanson Wait your turn. Elle a enfilé une tenue noire composée d’un short, d’un soutien gorge, de longs gants et bottes ainsi qu’une casquette scintillante. Une armée de mannequins robotisés danse dans les images diffusées derrière elle.
Ce nouveau medley se poursuit avec un autre duo : Live your life. Il s’agit de celui enregistré avec le rappeur TI et qui reprend le titre des roumains de O-Zone. Le visuel affiche des mouvements de liquides colorés.
Rihanna revient se positionner sur le tank pour Run this town, le dernier titre du medley. Ce morceau est illustré par des images de Jay-Z, le rappeur qui l’accompagne dans le clip de cet autre duo. Elle disparaît sur le passage rappé de son mentor alors que l’attention se porte désormais sur un joueur de nunchaku qui a fait immersion sur l’extrémité de la scène. L’animation visuelle représente une ville futuriste et désertée. Rihanna réapparaît pour assurer les vocaux de la dernière minute du morceau.
Rihanna chante alors son plus gros tube Umbrella ici présenté dans une version rock. Les explosions anéantissent toute la ville dans ce final apocalyptique. Mais, alors que les confettis rouges sont dispersés sur toute la fosse de Bercy, les nuages de feu laissent place à un ciel apaisé et des figurines noires qui s’envolent sous leurs umbrellas. Tout se termine bien.
Rihanna remercie son public avant de quitter la scène, extraite par la plateforme qui l’aspire au fond de la scène à 23h30. L’écran redescend pour un dernier film clôturant cette dream sequence. Le message "Wake up" apparaît alors que la chanson "What a wonderful world" est diffusée dans Bercy.
Dans le cadre de la sortie de cet opus, la jeune femme a entamé une tournée mondiale de 64 dates qui a commencé à Anvers (Belgique) le 16 avril 2010 et qui devrait se terminer à Syracuse (USA) le 28 août 2010.
De passage en France, elle a rendu visite aux lyonnais le 20 avril et aux marseillais le 21 avril dernier dans le cadre de ce "The last girl on earth tour". A Paris, c’est à Bercy, que Rihanna est venue à la rencontre de ses nombreux fans.
Rihanna s’était déjà produite à Paris, au Zénith, en première partie des Pussycat Dolls en novembre 2006, puis en solo dans cette même salle en novembre 2007, mais nous avions préféré attendre que la demoiselle ait plus de moyens techniques pour aller la découvrir sur scène. Depuis la mise en vente des places le 16 décembre 2009, nous attendions avec impatience d’aller écouter cette beauté métisse dans un super show. Nous vous résumons donc ici son spectacle parisien du 28 avril 2010.
Première partie : Vitaa.
L’artiste r’n’b tente de chauffer le public de Bercy mais l’accoste un peu brutalement. Vitaa évoque ensuite le thème de l’adultère sur fond d’espionnage téléphonique, avant de chanter son tube Confessions nocturnes. Le public reprend le refrain du morceau alors que les parties de Diams sont, bien entendu, diffusées en playback.
Son dj fait monter l’ambiance au son de klaxons tandis que Vitaa lance un "Faites du bruit pour ma copine Diam’s !". Le public parisien répond favorablement à sa requête par un tonnerre d’applaudissements.
Même si la chanteuse s’adresse un peu aux garçons, Vitaa n’arrête pas de solliciter les filles durant toute sa prestation. Ce n’est, il est vrai, pas une surprise tant son public est féminin. Elle interprète ensuite Une fille pas comme les autres, extrait de son deuxième album "Celle que je vois".
Le dj enchaîne avec "I gotta feeling" des BEP, qui fait un véritable carton dans les stades, suivi du "Sexy bitch" de David Guetta et Akon, sur lequel il abuse des cornes de brume. Il est 21 heures quand les lumières se rallument dans Bercy au son de "Désolé", le tube de Section d’Assaut, groupe qui va créer la polémique dans les mois suivants pour ses propos homophobes.
Rihanna
21h30. Il fait tellement chaud dans Bercy que les malaises s’enchaînent.
21h55. "I gotta feeling" (de Black Eyed Peas), le tube du moment est rediffusé. Il faut dire qu'il dégage une telle folie dans tous les stades.
Le plateau sur lequel sont situés les musiciens se divise en 2 afin de laisser place à Rihanna.
Les musiciens s’écartent pour que la chanteuse avance sur son socle qui se surélève parmi la fumée. Derrière, les mannequins s’enflamment sur le mur d'écrans. Sur les dernières mesures, ses danseurs s’approchent avec des objets roses à la main : ce sont des armes qu’ils braquent sur Rihanna... avant de lui tirer dessus ! L’écran montre alors un cœur brandi dans une main ensanglantée.
La star profite des quelques secondes d’obscurité pour retirer sa robe sous laquelle se cache une combinaison rose à paillettes. Elle entame directement le titre Hard, qui est, comme le précédent, extrait de son dernier album Rated R. Ses danseurs grimés en militaires continuent de danser en cadence autour d’elle ; torses nus pour les hommes, casques sur la tête et des fusils d’assauts à la main.
Le visuel qui illustre ce morceau est coloré, en rose, bleu et vert, mais reste "hard" car il utilise des images du clip, déjà sombre, mixées avec des avions et des hélicoptères de chasse, des grenades et des mitraillettes. L’imagerie militaire continue ensuite lorsque Rihanna monte sur un char de guerre... rose. A la fin de la chanson, de la fumée sort du canon.
Le visuel affiche un grand R, qui tourne sur lui-même, pendant que le guitariste assure la transition vers Shut up and drive, revisité ici avec plus de guitares et de la musique électronique. Un véhicule muni d’écrans vidéos émerge à l’extrémité de la scène. Rihanna le rejoint en utilisant le tapis roulant s’étalant sur une vingtaine de mètres.
Avec ses deux danseuses, elle fait le tour de la voiture avant d’y monter. C’est là que les jeunes femmes sont assaillies par un homme en tenue jaune et noire qui tabasse le véhicule à l’aide de battes de base-ball. Rihanna parvient à la lui retirer et matraque à son tour le véhicule sous les applaudissements de ses fans.
Rihanna se lève et commence à chanter tout doucement Disturbia avant de rejoindre la scène principale à l’aide du tapis roulant. Le morceau s’accélère au fur et à mesure de son avancée. Elle retrouve 3 créatures noires sur des échasses alors que les écrans nous montrent une forêt la nuit, type films d’horreur.
L’ex de Chris Brown rejoint l’extrémité de la scène en empruntant à nouveau le tapis roulant et vient s’installer sur le plateau qui s’élève. Une guitare y a été déposée. Puis, avec une attitude de rockeuse, elle rejoint la scène principale où l’attendent ses 2 guitaristes sous un rideau d’étincelles.
Le visuel qui illustre ce morceau est composé d’images de sex tape mais également de dessins de l’artiste américain Keith Haring. Ce sont ceux qui figurent dans le clip de ce single avec lequel Rihanna cartonne actuellement dans le monde.
Après un court temps mort, 2 guitaristes viennent jouer unplugged sur le tank rose. Ils sont accompagnés d’une choriste et de Rihanna qui vient s’asseoir à leurs côtés pour reprendre le Wonderwall d'Oasis. Elle décroche ensuite les applaudissement en disant "Pariiis !" et enchaîne sur Hate that I love you. Durant ce titre, qu’elle avait enregistré en duo avec Ne-Yo, l’écran diffuse les images live.
Dans la pénombre, elle continue de chanter en adaptant les paroles... "Paris"... sur les premières mesures de Rehab, autre duo, cette fois enregistré avec Justin Timberlake. Puis, l’artiste féminine vient s’asseoir sur le canapé disposé sur l’extrémité de la scène. Celui-ci est noir et comporte des membres de mannequins argentés.
Sur la scène principale, les choristes sont venues se positionner devant les téléviseurs. Le canapé tourne sur lui-même, alors que Rihanna est allongée dessus. Il descend pour disparaître à la fin, tout comme le grand écran qui va diffuser le visuel suivant.
A la fin du visuel, un grand rideau rouge de théâtre s’affiche derrière Rihanna qui est de retour dans une nouvelle tenue noire (body + voile noué en hauteur). Elle chante Unfaithful seulement accompagnée du pianiste mais aussi devant un public restreint disposé autour d’eux. Ces privilégiés sont ses danseurs... simplement assis sur des chaises installées devant elle pour ce passage intimiste.
Alors que la guitare hispanique prend le relais, deux mitraillettes géantes descendent sur la scène. Une danseuse est attachée par les bras à l’une de ces deux supports. Rihanna s’en rapproche comme pour nous rappeler le thème lesbien de la chanson Te amo.
Dans sa version studio celle-ci est déjà superbe, mais cette version live est encore magnifiée avec sa guitare hispanique. Ce morceau sera le prochain single de Rihanna qui aurait d’ailleurs tourné le clip en région parisienne fin avril.
Sur la dernière partie de "Te amo", les danseurs vêtus en noir effectuent quelques acrobaties. Rihanna termine à côté de ses 2 danseuses, au centre de la scène, qu’elle quitte ensuite par une petite trappe.
Un montage de ses différents clips est ensuite projeté sur la musique de Pon de replay, le hit qui la révélée en 2005. Des vocaux "Hey mister dj" ont été ajoutés ainsi que les "Mama say Mamakossa" de Michael Jackson.
La cage est ensuite retirée tandis que Rihanna enchaîne directement avec son titre urbain Breakin' dishes. La showgirl est entourée de ses six danseurs qui portent des tenues grises avec des motifs fluos. Le visuel affiche de grands equalizers tandis que ce morceau est mixé avec le suivant The glamorous life. Elle revient sur la scène principale sur ce morceau qui marque la présence de saxophones mais aussi de percussions, ces dernières étant jouées par Rihanna en personne.
Un autre visuel vert est diffusé sur les grands écrans. Le thème militaire revient dans le show avec une animation qui marque la présence de missiles et de masques à gaz. Toujours dans sa tenue blanche, elle chante SOS en revenant sur le tank rose. Elle est entourée de sa troupe en tenue d’infirmières, pour les 2 danseuses, et en tenue blanche et masques à gaz pour les jeunes hommes.
Rihanna s’assoit seule sur le rebord de la scène et commence à chanter sa ballade Take a bow sous de romantiques lumières. Tandis que tout le monde frappe des mains, les lumières s’allument pour éclairer tout Bercy. Les images live sont projetées. Rihanna se retourne face à l’écran afin de regarder son public.
Après ce morceau, la barbadienne quitte la scène en déclarant "Paris I love U". L’écran redescend sous les cris du public. Une autre animation est projetée, dans laquelle nous apercevons Rihanna sur une table d’opération. Elle se fait greffer des puces électroniques sur le ventre.
Rihanna revient ensuite sur scène entourée de 5 mannequins argentés et de ses danseurs sur la chanson Wait your turn. Elle a enfilé une tenue noire composée d’un short, d’un soutien gorge, de longs gants et bottes ainsi qu’une casquette scintillante. Une armée de mannequins robotisés danse dans les images diffusées derrière elle.
Rihanna revient se positionner sur le tank pour Run this town, le dernier titre du medley. Ce morceau est illustré par des images de Jay-Z, le rappeur qui l’accompagne dans le clip de cet autre duo. Elle disparaît sur le passage rappé de son mentor alors que l’attention se porte désormais sur un joueur de nunchaku qui a fait immersion sur l’extrémité de la scène. L’animation visuelle représente une ville futuriste et désertée. Rihanna réapparaît pour assurer les vocaux de la dernière minute du morceau.
Rihanna remercie son public avant de quitter la scène, extraite par la plateforme qui l’aspire au fond de la scène à 23h30. L’écran redescend pour un dernier film clôturant cette dream sequence. Le message "Wake up" apparaît alors que la chanson "What a wonderful world" est diffusée dans Bercy.
Pour suivre l'actualité de Rihanna :
www.rihannanow.com
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Source française sur Rihanna
Site de l'Accor Hotel Arena
Site officiel des Black Eyed Peas
Site officiel de Bob Sinclar
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