Nous avons découvert
Lady Gaga à l’été 2008 avec son titre
Just dance. Cette chanteuse blonde nous a tout de suite interpellé avec son style vestimentaire affirmé, ses prestations déjantées dans de nombreux clubs gays et ses hits r’n’b dancefloor.
L’américaine était de passage à l’
Olympia (Paris) pour un concert exceptionnel en juillet 2009 que nous ne souhaitions pas manquer :
The Fame Ball Tour. Il faut dire que
Lady Gaga va sûrement se faire plus discrète dans les prochains mois pour se reposer des 200 prestations qu’elle a effectué à travers le monde entre début 2008 et août 2009, et afin de préparer un nouvel album.
19h45, la musique commence dans un
Olympia déjà bien rempli. La techno industrielle finie par nous faire danser. L’affiche du groupe qui assure la première partie est déroulée. L’univers semble proche du groupe Justice et ressemble en tout cas aux visuels des groupes de hard rock des 80s.
19h50, la voix de l’
Olympia nous rappelle quelques interdits (fumée, photos, portables) et la musique reprend avec le Satisfaction de
Benny Benassi.
20h25, l’Olympia est plongé dans le noir durant les premières notes du morceau
Insomnia.
Donny, le rapper du groupe
Hyper Crush avec sa capuche jaune fluo, débarque sur scène sur la musique de Final countdown. Il interprète le premier titre (
Robo tech ?) très influencé par les
Daft Punk. Les références sont intéressantes mais le groupe sonne plus underground.
Outre ce rapper, le groupe de fluo kids se compose de la chanteuse brune
Holly et d’un troisième membre,
Preston, qui alterne entre la guitare et son clavier. Le groupe electro-hip-hop enchaîne avec un autre titre (il doit s’agir de
Diskotron ou bien de
Candy store).
Le public lève les bras en l’air alors que le groupe californien continu de se produire sous des lumières fluo du stroboscope. Le troisième titre est
Sex and drugs qui répète ces paroles dans un style toujours electro des 80s.
20h40,
Donny, le rapper, annonce qu’il s’agit de la dernière chanson :
The Arcade qui emprunte la mélodie de jeu vidéo Zelda. Le style musical est le même. Pour vous rendre compte de ce qu’ils donnent en concert, visionnez leur clip qui vous donnera un bon aperçu de leur prestation.
20h50, les techniciens rangent le fond d’
Hyper Crush et déroule le rideau
Lady Gaga qui représente l’affiche du concert. Dans la tribune VIP, nous apercevons le couturier
Jitrois qui salue
Pascal Nègre, le PDG d’Universal. Pendant ce temps, nous patientons au son d’une electro sautillante et d’une house festive. L’attente est longue et les cris de mécontentement des spectateurs se font entendre en raison du retard de la star.
21h40, l’introduction vidéo du spectacle commence à être diffusée : Haus of Gaga presents Who shot Candy Warhol ? On peut lire
Lady Gaga in The heart, un hommage au New Yorkais
Andy Warhol. Elle se cache derrière ses lunettes et retire ses gants tout en se confessant à un homme. Un décompte provoque les cris des fans. Après la phrase My name is Lady Gaga… des flammes brûlent et font tomber le rideau écran.
Lady Gaga apparaît sur les premières mesures de
Paparazzi son nouveau single. Le spot derrière elle semble évoquer les flashs des paparazis. Les trois panneaux derrières lesquels elle se cachait illuminent également la salle avec le reflet des lumières sur leurs facettes. Elle porte une robe également inspirée des facettes disco, puis lance un Bonsoir Paris… je suis
Lady Gaga !
Entourée de ses 3 danseurs, la blonde platine enchaîne avec
Love game dans une prestation sans décor ni mise en scène précise mais où elle assure une petite chorégraphie. Le tube est repris en chœur par ses nombreux fans. Puis, sur la seconde partie rock, nous découvrons ses musiciens.
A la fin de la chanson, elle précise qu’il s’agit de son first show ever in Paris. Il est vrai que la chanteuse à fait plusieurs showcase à Paris mais c’est ce soir sont premier vrai concert en France. En effet, il y a déjà eu plusieurs showcase comme celui donné au VIP Room le 25 février 2009.
Lady Gaga avait aussi assuré la première partie des Pussycat Dolls au Zénith de Paris le 8 février 2009. Le week-end précédent cet Olympia, elle a aussi chanté au
Queen (
Overkitsch le 5 juillet) où elle a rencontré ses fans gays. Il faut préciser qu’elle a participé à plusieurs soirées gays comme la
G-A-Y au
Heaven de Londres le 4 juillet 2009 et à New York au
Splash le 15 mai 2008. Elle était aussi apparue à
Revolver, la soirée gay du
Mix Club (Paris), en septembre 2008.
Mais, revenons à l’
Olympia. Elle dit au public qu’elle le trouve sexy et demande… do you find me sexy ? Toujours dans sa robe à facette flashy, elle enchaîne avec
Beautiful, dirty, rich. A la fin du titre, ses 3 danseurs la portent dans les coulisses. C’est aux musiciens qu’il revient de clôturer le morceau avec un duo guitare/batterie très hard rock.
Un nouveau petit film, "The brain", est projeté. On la voit se faire coiffer avec une brosse Hello Kitty qui aurait bien plu à
Ysa Ferrer (!). Alors que les écrans se détachent en trois blocs, le décor arrière prend forme avec plusieurs immeubles éclairés en vert.
Lady Gaga revient sur un scooter rouge poussé par ses danseurs. Elle porte une tenue en cuir (cloutée pour la partie supérieure) et toujours de grosses lunettes de soleil qui lui masquent le visage. Elle chante
The fame, un autre titre intéressant et non extrait de son album.
Toujours sexy dans son short hyper moulant, elle conclue son speech avec un Paris is like a good fuck ! sous les applaudissements. Puis,
Lady Gaga chante
Money honey, sa keytar (clavier-guitare) autour du cou.
Les trois écrans amovibles sont retirés de la scène alors qu’elle commence son titre
Boys boys boys seulement accompagnée d’un danseur. Si un nouveau single doit être extrait de son album qui en compte déjà six, gageons que celui-ci a toutes ses chances !
Après avoir quitté la scène sur un solo de guitare, une nouvelle vidéo projection
Warhol sert d’interlude. My name is Lady Gaga ! La chanteuse revient dans une mini robe jaune pour chanter son premier tube
Just dance. La découverte d’
Akon retire ses lunettes de soleil qui ont fait le succès de son look puis commence la chorégraphie avec ses 3 danseurs.
Un fan lui jette sur scène un jeu de dés en peluche rose.
Lady Gaga les compare à des testicules et n’hésite pas à jouer la provoc. Puis, elle présente son groupe de musiciens new yorkais et déclare être attirée par les hommes aux cheveux blonds et aux tatouages. La Lady est célibataire…
La jeune femme de 23 ans enchaîne ensuite avec son titre
Eh, Eh (Nothing else I can say). Ce son cool, qui lorgne un peu du côté du reggae, est très proche du style de
Gwen Stefani à qui on la compare parfois.
Lady Gaga sautille à côté de son trio de danseurs et s’approche de temps en temps de son bassiste blond alors que les immeubles The fame machine sont toujours en arrière plan. Elle quitte ensuite la scène alors que les musiciens reprennent un instrumental très reggae.
Après s’être vêtue d’une robe à bulles, elle s’installe derrière son piano… à bulles ! Cette séquence accoustique nous rend vraiment compte de la folie de la chanteuse américaine.
Elle commence à jouer la ballade
Brown eyes. Cette chanson est de la veine de celle de
Christina Aguilera. Au fur et à mesure du morceau, elle retire sa tenue à bulles pour se retrouver dans une tenue dorée. La scène est magnifique avec cet éclairage rose et bleu au premier plan et les mêmes immeubles derrière.
Immobile, l’ex-gogo danseuse termine le titre en faisant le signe du revolver vers son musicien puis enchaîne, seule au piano, avec
Poker face. Elle joue ici son tube en version acoustique pour commencer. Dans des postures de plus en plus provocantes : debout sur le tabouret, le bassin en hauteur…
Cette chanteuse est vraiment gaga ! Elle a bien choisi son pseudo qui, rappelons-le, vient de la chanson "Radio Gaga" du groupe
Queen !
Lorsque le tempo s’accélère par la suite, c’est tout le public de l’Olympia qui reprend en chœur
Poker face dans sa version normale. La demoiselle signe alors une petite chorégraphie en compagnie de ses danseurs.
I love you Paris ! ajoute-t-elle avant de saluer son public, alignée avec ses musiciens sur le devant de la scène. Elle récupère enfin un drapeau français qu’elle met sur elle… à l’envers ! Ce n’est pas grave, l’intention est d’être humaine et proche de son public. La Haus of Gaga referme ses portes. Gaga Gaga ! crient les fans à la fin de son concert qui n’aura pas duré assez longtemps.
22h40, la salle de l’Olympia se rallume lors de l’arrivée de l’animateur de
Fun Radio. Il est venu pour annoncer le nom des 2 chanceux qui vont rencontrer
Lady Gaga après le concert.
Ce concert de
Lady Gaga était agréable même si il était trop court, la jolie jeune femme ayant peu de chansons à son répertoire. En effet,
Lady Gaga n’a sorti qu’un album, "The fame", à ce jour. Elle aurait cependant pu nous livrer une petite reprise comme le font souvent les artistes qui n’ont sorti qu’un album. Nous aurions bien vu un petit hommage à
Michael Jackson même si beaucoup d’artistes l’ont déjà fait.
Nous avons découvert sur scène
Lady Gaga et son immense talent de chanteuse, performeuse et compositrice. Les
Pet Shop Boys ne se sont pas trompés et l’ont invité à les rejoindre sur scène pour les Brit Awards. Assurera-t-elle la relève de
Madonna qui se produisait le même soir à
Bercy pour la seconde session de son Sticky & Sweet Tour ?
Juste après son
Olympia, la new yorkaise, née dans une famille italienne,
Stefania Gabriella Germanotta de son vrai nom, a donné un concert privé à l’
Alhambra pour Universal Music Mobile. Cet after-show fut une relecture piano/voix de ses tubes.
www.ladygaga.com
http://gagavision.skyrock.com