Notre article "RuPaul, Loreen, Conchita, Eleni Foureira, Vengaboys, Icona Pop et Kazaky à l'Open Sea Cruise 2018 (Croisière gay)
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RuPaul, Loreen, Conchita, Eleni Foureira, Vengaboys, Icona Pop et Kazaky à l'Open Sea Cruise 2018

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RuPaul, Loreen, Conchita, Eleni Foureira, Vengaboys, Icona Pop et Kazaky à l'Open Sea Cruise 2018
L'Open Sea Cruise 2018 n'a pas fait les choses à moitié et chaque soir a été l'occasion de retrouver les artistes qu'on aime.

Pas moins de 3 grandes figures de l'Eurovision (Loreen, Eleni Foureira et Conchita Wurst), le groupe mythique des années 90 Vengaboys, l'incroyable star des drag queens Ru Paul ainsi que le groupe suédois Icona Pop (connu pour son single I Love It) et Kazaky des danseurs et chanteurs ukrainiens.

En attendant un résumé des soirées, nous vous proposons quelques photos et vidéos.



Icona Pop





Kazaky





Loreen





Vengaboys





Eleni Foureira





RuPaul



Ibiza à bord du Zénith lors de l’Open Sea Cruise le jeudi 4 octobre 2018, le moment est historique. RuPaul est annoncé pour un dj set. La superstar est attendue par plus de 1 000 amateurs de pop au sens large (90s, Eurovision, drags…).

19h35. L’exultante Priscilla du Jackie O’ Mykonos investie la scène pour un pre-show. Avec ses deux danseurs, elle fait le show sur "Scared of the dark" de Steps et nous fait rire avec ses blagues notamment lorsqu’elle réclame de big, huge, long and deep… applause !

Quelques instants plus tard, RuPaul rejoint les platines sur le titre "Booty" de Jennifer Lopez. Les drags sont venues nombreuses pour assister à ce grand évènement qu’est la venue du maître du "RuPaul's Drag Race".

Il est 19h45 lorsque la vedette américaine fait son entrée avec son attaché-case à la main et dans un look un peu strict, pantalon en toile et veste de costume, très éloigné de l’image que nous avons de lui dans son show ou dans ses clips.

RuPaul commence au micro et se livre à une allocution de cinq minutes, dans laquelle il insiste sur l’importance de “spreading love”.

My name is RuPaul, Supermodel of the world ! Nous allons danser ce soir… Dans le monde, les gens sont de plus en plus divisés, mais on a plus en commun que ce qui nous sépare.

Je pense que le fait de danser est très-très important. La musique, le beat, est une émulation du coeur de l’homme… Tribal people were dancing around the fire to get the gorgeous spirit, that we all have here…

Il y a beaucoup moins de discothèques qu’auparavant aux Etats-Unis, voire plus du tout de clubs aux USA… C’est pas comme ici en Europe où vous avez la chance d’en avoir partout…

We have to give America back to the dance, to remind people of the spirit than we all share… To bring people back together… I don’t know why people separated, but I believe that it’s a symptom of a deeper issue. So, we’re gonna send energy all over the world and to America…

The truth is We are one thing… Tonight as you dance, send the energy around the world, from this beautiful boat to America, to the White House (!), to remind people what we are, what we are here to do…

On our show RuPaul Drag Race, we have a diverse bunch of queens black, white and everything in between…
And it’s such a joy to know that this message that gay people, little boys who society push to the side, had made a place for themselves, mad a place to shine in show business in doing drag. We are so proud of this show, to bring it allover the world… I know that people of this ship are from all over Europe and the world….

Everybody say "love" … and let’s dance !

L’américain de 57 ans commence son set avec "Gimme Gimme Gimme" de Cher (reprise d’Abba) mais très vite, il survient un problème technique. La musique s’arrête pendant 3 minutes et un technicien s’affaire à réparer sous les regards du public. Nous sommes chanceux, l’incident n’a été que de courte durée.

Après avoir retiré sa veste de costume, RuPaul vient danser sur un titre de La Flavour intitulé "Mandolay". C’est un classique de disco qui date de 1979.



Nous sommes surpris lorsqu’il lance ensuite un Spice Girls, avec "Say you'll be there".

Sur Britney Spears avec "I wanna go" (2011) et "Hot in herre" (2002) de Nelly, RuPaul est dansant, souriant…

Les drags sont de côté ainsi que le modèle Eliad Cohen des soirées gays Papa.

RuPaul poursuit ensuite avec les groovy "She's a bad mama Jama" (1981) de Carl Carlton, "Into the groove" (1985) de Madonna et alterne ainsi entre pop contemporaine et golds. Il nous fait danser sur "Make it happen" de Mariah Carey, Whitney Houston avec "How will I know" et "Take me to the clouds above" (2003) de LMC reprise de U2.

RuPaul va signer une dédicace sur le côté et c’est l’euphorie lorsque résonne son tube "Sissy that walk" (2014). L’américain comble son audience en nous offrant même la chorégraphie avec sa démarche tout à fait singulière.

Il joue ensuite du Kylie Minogue "I was gonna cancel", Corona "Rhythm of the night" (Fedde Le Grand remix) sur lequel il reste derrière ses platines, mais revient sur le devant de la scène pour danser sur "I follow rivers" de Lykke Li et sur "The sign" d'Ace of Base, ainsi que "Voulez-vous" d'Abba.

Alors que nous dansons également sur un peu d’électro avec le "Zeta" de Jquintel, les jets d’étincelles et de confettis se multiplient.

RuPaul poursuit son set avec des musiques plus urbaines telles que "This is how we do it" de Montell Jordan (1995), Wreckx-N-Effect avec "Rump shaker" (1992) et la soul de Marvin Gaye avec "Stubborn kind of fellow".

L’américain est comme une petite fi-fille sur un Britney Spears "Anticipating". Joyeux, il fait plaisir à voir. C’est assez surréaliste ensuite d’entendre ici du Jay Z avec "99 problems" surréaliste d’entendre ça ici. Il poursuit avbec d’autres icônes telles que Janet Jackson "All 4 you", David Bowie "Sound vision", Prince "I could never take the place of your man", Irene Cara avec "What a feeling" et le "You spin me round" de Dead or alive.

Après "Pony (Jump on it)" de Ginuwine et Tough Love, RuPaul enchaîne avec du disco comme le "Knock on wood" enregistré par Amii Stewart en 1979, le "Born to be alive" du français Patrick Hernandez (1978) et "Dancing queen" d’Abba (1976).

La star de RuPaul Drag Race sort ensuite des sentiers battus avec le rock "Panic" (1986) de The Smiths, avant de revenir à du plus classique avec un Destiny's Child. Sur "Lose my breathe" (2004), il remarque puis joue avec une jeune italienne, au dynamisme communicatif. Idem sur Missy Elliott "Lose control" (2005) et Michael Jackson "Smooth criminal" (1988).

Le dj américain termine avec deux grands classiques "Let the music play" (1983) de Shannon et l’énorme "Everybody dance now" (1990) des C+C Music Factory !

Son set, il le termine en délivrant un message d’amour sur le gospel "Yes" par The Abbot Kinney Lighthouse Choir, du film The Ladykillers. Il est 22h20 lorsqu’il s’adresse au public par ces mots : Give love to somebody tonight… Everybody say "love"… Love yourself… ‘Cause if you can’t love yourself, how in the hell you gonna love somebody… Sashay away ! We had a good time tonight. I love you !

RuPaul remercie Oriol Pamies, l’organisateur d’Open Sea Cruise, en le désignant du bras. Celui-ci a réussi son pari de faire venir l’américain parmi nous, vraisemblablement en raison de son activisme LGBT+ au sein de l’IGLTA.


La légendaire icône drag aura fait le show ce soir pendant deux bonnes heures, et ne s’est pas contenter de rester derrière ses platines. Certes d’une manière différente que dans "RuPaul's Drag Race" son show diffusé sur les chaînes Logo TV et VH1, et que nous suivons actuellement sur Netflix.

Nous avons pu voir RuPaul danser, tout en queerness, sur son hymne "Sissy that walk" (2014). Mais dommage, il n’a pas joué ses tubes "Supermodel (You better work)" (1992), ni "Modern love" (2015), ni "Kitty girl" (2017)...

Nous aurions aussi bien voulu que RuPaul fasse monter quelques drags sur scène à ses côtés.

La soirée s’est poursuivie sur le bateau avec notamment La Diva Live et Miss Donna Ray Jones, à savoir la drag incarnée par Donny Latupeirissa des Vengaboys.

De notre côté, nous avons profité d’Ibiza pour aller danser sur le mix de David Guetta au Pacha pour la closing de « F*** me I’m famous ».

Conchita Wurst





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