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Gwen Stefani The Sweet Escape à Bercy

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Gwen Stefani The Sweet Escape à Bercy
La chanteuse californienne Gwen Stefani était de passage en France pour un unique concert à Paris-Bercy le 17 septembre 2007. Une date inscrite dans le cadre de sa tournée mondiale "The Sweet Escape 2007" de 100 shows (dont 26 pour l'Europe et 54 pour le continent américain) avant de retourner faire quelques shows aux USA en octobre-novembre 2007 pour cette même tournée débutée le 21 avril 2007.

ParisGayZine résume pour vous ce spectacle auquel nous avions assisté.

La première partie débute à 19h50. Elle est assurée par CSS, un groupe electro-rock brésilien composé de 5 membres. La chanteuse est moulée dans une combinaison disco réfléchissante mais sa voix n'apparaît pas assez clairement et cela manque de tubes. Pourtant, les instrumentaux sont bons et la musique est bien groovy. Gwen Stefani a choisi ces artistes plus proches de ce qu'elle faisait avec son groupe No Doubt qu'actuellement avec sa carrière solo. Ce groupe alternatif a interprété six titres jusqu'à 20h15.

On aurait préféré que le R’n’B boy Akon soit la vedette américaine comme il l’a été sur les dates de la tournée nord américaine de la jolie blonde. Mais, elle l'aurait viré suite à un problème avec une jeune fan qu'il avait fait monter sur scène.
Pendant ce temps là, Anne Sophie Lapix de TF1 papote avec Cyril Lignac (M6) alors que le chanteur Raphaël croule sous les demandes de dédicaces des jeunes filles. On aperçoit aussi Thierry Calmont du magazine gay Tribu Move pas loin de nous.

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21h05, alors que la salle de Bercy, quasi-complète, est plongée dans le noir, les musiciens entament l'intro de "The sweet escape". La scène, où sont situés les six musiciens, se divise en deux pour introduire la cage de prisonniers (celle qui figurait dans le clip de cette chanson composée et chantée avec Akon, absent malheureusement). A l’intérieur, on retrouve Gwen Stefani habillée comme ses quatre danseurs en tenue de prisonniers avec des bandes noires et blanches. Ils sont suivis de près par quatre autres danseurs grimés en policiers avec des lampes à la main. Au dessus de la scène clignote un énorme "G". Le nom de cette première chanson, très appréciée par le public, est le titre éponyme à ce spectacle ainsi que de son second album sorti en décembre 2006.

Lorsque la cage se retire sur la fin du titre mixé avec le suivant, Gwen reste seule en scène. Deux de ces danseurs lui mettent une cape noire et c’est le retour de la cage qui cette fois ressemble plus à un coffre fort. Les prisonniers se sont évadés. On leur distribue des sacs avec leurs nouveaux vêtements. De l'or fond et coule sur l’écran géant, des diamants sont lancés alors que sur le public il pleut des billets en confettis. Ce second titre est une intéressante version live de "Rich girl" le duo qu'elle avait fait avec la rappeuse américaine Eve (également absente). Puis, elle s'enfuit par le coffre alors que Bercy tremble sous les pas du public.

La chanteuse, ex-membre du groupe rock No Doubt, ressort de la cage avec un tablier argenté de paillettes pour le titre "Yummy" qu’elle a signé avec le producteur et rappeur Pharell Williams. Elle est entourée de ses quatre danseuses appelées L.A.M.B. (abréviation de leurs pseudos Love, Angel, Music et Baby et nom du premier album de Gwen) en jupes à frou-frou (une jaune, une rouge, une verte et une bleue) alors que des images de confiseries sont projetées.

C’est l’heure de son dernier single en date "4 in the morning", une ballade pop extraite de son deuxième opus "The sweet escape" jouée par ses six musiciens toujours à mi hauteur de la scène. Dans sa robe "rose bonbon", Gwen, du haut de ses 38 ans, entame un long speech sur Paris notamment. La scène est illuminée de mauve et des images urbaines et nocturnes sont projetées.

Pour "Luxurious", elle est rejointe par ses quatre jeunes filles japonaises en kimono. Sa bande d'Harajuku girls l'accompagnait déjà sur le "Harajuku Lovers tour" au dernier trimestre 2005 sur le continent Nord Américain. Ici, elles dansent avec leurs ombrelles autour d'élégants hommes assis sur leurs chaises. Sur l’écran du fond, des dessins représentent cerisier rose et ce qui est sûrement le Mont Fuji.

Après un nouveau speech dans lequel elle évoque sa tournée sur tous les continents, elle interprète le plus rock "Early winter". Elle porte toujours la même robe rose pale et son corset doré noué autour de la taille. De belles images d'une geisha dansant dans sa robe blanche sous les flocons accompagnent le titre. Dans cette vidéo, on finira par apercevoir Gwen en geisha pendant qu’elle sort de scène. Sa choriste/guitariste Gail Ann Dorsey, une black au crâne rasé genre Skin de Skunk Anansie, terminera le titre en solo.

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C’est maintenant des images de nuages dans le ciel qui sont projetées pendant que résonne le fameux chant tyrolien de "Wind it up". Gwen, dans son trench argenté, revient, par le centre, assise sur un escalier central entourée de sa team de danseurs. Ce morceau est une autre production de Pharrell Williams et premier extrait tiré de ce second album qui reprend l'air de Julie Andrews dans la comédie musicale "La Mélodie du Bonheur".

Puis, assise en haut de l'escalier vert, elle se change pour revêtir un pull écossais noir et blanc ainsi qu’un short à paillettes rouges pour "Danger zone". Un titre rock avec des synthés très présents où Gwen se baisse au devant de la scène pour chanter plus près de son public.

Le POPB est à nouveau plongé dans le noir. L’énorme "G" redescend du plafond et clignote au dessus de la scène. Toute la bande est en tenue sportswear. Gwen a revêtis une veste écossaise et ses quatre danseuses des tops jaunes avec le gros "G" vert en emblème. A l’arrière, les quatre danseurs porte des vestes de jogging vertes avec toujours le gros "G" en jaune. C’est l’heure de "Hollaback girl", un de ses gros succès qui est passé en boucles sur les ondes et les chaînes musicales. Un autre titre produit par Pharell Williams et qui a donné une image véritablement hip hop à la belle américaine.

La chanteuse américaine lance sa serviette au public et nous parle de ses problèmes avec son make-up glamour, des cute boys et de dance records. Elle interprète "Wonderful life", une chanson au tempo dance qu’elle a écrite sur sa première rencontre. Sur une date américaine, elle a fait ce titre en duo avec Shirley Manson, la chanteuse du groupe Garbage. Tous les musiciens sont descendus sur la scène pour l’accompagner à l'exception du batteur resté à mi-hauteur. Deux d’entre eux ont pris leurs claviers à touche. Le choriste black masculin s'est mis au clavier pour les lents passages aux synthés. Des images du visage de Gwen tirées du photo-shoot de l’album sont projetées.

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Bercy est plongé dans l'obscurité. En hauteur sur l’écran, c’est une boule à facettes qui apparaît alors que ceux sont des clés très bling bling qui figurent désormais sur la toile en dessous des musiciens. Les cuivres nous font penser à un son très old school des 80s. Les huit danseurs, en jogging aux couleurs de la Jamaïque, investissent la piste. Gwen revient vêtue de noir avec un top court et un jogging aux bandes argentées. La version album de "Now that you got it" est enchaînée avec le remix reggae qui fait jumper tout Bercy.

Seule, dans un éclairage rose, c’est avec un son et une ambiance très fête foraine ou de cirque, qu’elle chante "Don't get it twisted/Breakin' up". Avec ses danseurs autour, Gwen sonne presque comme les toaster de ragga. Elle courre devant la scène puis monte dans le public côté droit. Cool c'est notre côté ! et "Cool" c'est aussi le prochain titre qu'elle annonce dans un anglais que nous ne saisissons pas bien avec son "american accent". Elle traversera la moitié d'un côté de Bercy dans un bain de foule d'une centaine de mètres. Elle semble très fière de son public français en nous livrant une prestation rarement vue et ce malgré la fièvre qui la couvre (elle se mouche à plusieurs reprise durant le concert). C'est un soir où elle aurait sûrement préféré rester avec son petit garçon, Kingston James, ou avec son mari Gavin Rossdale (chanteur du groupe Bush).

Mais après un retour du côté de la fosse, la jolie blonde est très vite de retour sur scène. Le public regarde un montage de photos de jeunesse de Gwen. Le son est assez minimal genre instru de rap pour le titre "Orange county girl". C’est à ce moment que les forums internet de la belle et de son groupe No Doubt ont organisés une surprise pour Gwen. Ils ont tous lâchés des ballons orange. Sur ce titre également Gwen Stefani commence par présenter ses quatre danseuses hip-hop. Ces LAMB/Harajuku girls effectuent, chacune à leur tour, un solo à la manière des battle où s’affrontent les break dancers et les rappeurs. Elle enchaîne par la présentation des quatre danseurs dont un black sur lequel elle pointe ses belles tablettes de chocolat déjà bien apparentes sur ses abdos. Elle termine par la présentation des musiciens avant de finir le titre alors que tout Bercy lève des bras sur des images de feu d'artifice.

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Tous les artistes sont sortis de scène. Il nous reste une lumière mauve durant plusieurs minutes sous les applaudissements et Bercy qui entonne les "Woo-hoo" de la chanson "The sweet escape" qu'elle qualifiera d'"Amazing!". La chanteuse, avec sa cape noire, ses collants et talons blancs, revient pour les "Encore" comme les appellent les anglophones (ou les rappels comme nous les appelons en France) où encerclée par sa bande assise, elle interprète "The real thing" dans une version acoustique.

Puis accroupie à terre dans sa robe à paillettes grises, Gwen se prépare sous son projecteur pour le final sur "What you waiting for ?". Le premier extrait de son premier album solo "Love.Angel.Music.Baby" vendu à plus de 7 millions d'exemplaires dans le monde. Les danseuses ont revêtu leurs perruques blondes platine. Gwen termine le titre debout sur le piano alors que la batterie et les guitares sont saturées. Ensuite, l’américaine prend dans ses mains la banderole d'un fan avant de le faire monter sur scène pour un bisou. Elle signera aussi un autographe avant de partir sur le côté de la scène et de saluer une dernière fois son public français. Il est 22h45.

Il n’y aura pas de rappel supplémentaire. Nous aurions bien apprécié une version de "Don't speak", gros hit international qui nous avait fait découvrir ce groupe No Doubt en 1996 et qui a sorti 5 albums studio avec Gwen. Cette dernière a d’ailleurs rechanté avec son groupe en juin dernier en Californie. Ils ont joués plusieurs titres comme "Just a girl", "It's my life" et "Hella good".

Ce spectacle restera comme l’un des plus beaux et grands shows auxquels nous avons assisté pour l’instant. Les looks étaient sophistiqués, les chorégraphies étaient bien travaillées. Enormément d’énergie a été déployée pour ce spectacle où Gwen était bien entourée comme pour ces disques sur lesquels elle a collaboré avec les producteurs pop et hip-hop renommés tels que les Neptunes, Dr Dré et les Outkast. Elle excelle dans tous les styles que ce soit le rock, la pop, le r’n’b ou la dance. On compte désormais une diva supplémentaire sur la planète pop.

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Gwen Stefani Officiel
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