Yvette Leglaire au Point-Virgule (Yvette Leglaire)

Yvette Leglaire au Point-Virgule

17/11/2010 by PARISGAYZINE

Pitch du spectacle

13eme année ça porte bonheur... ou pas !

Yvette Leglaire, 75 ans de carrière, un mythe, un peu mité, souvent imité, mais jamais égalé !
Ne manquez pas ce rendez-vous incontournable...
À son âge, on ne sait jamais !
Et retrouvez ses parodies, ses chansons revisitées et celles de son album : Yvette Leglaire chante Yvette Leglaire.
Mais aussi : Quelques méchancetés, beaucoup d'autodérision, et ses célèbres hommages à ses "soeurs" chanteuses .

Notre avis sur Yvette Leglaire

La veille de son départ sur la croisière Attitude Travel, agence de voyages gays et lesbiens, nous sommes (enfin!) allés applaudir Yvette Leglaire au Point Virgule, c'était en 2010. Plusieurs fois nous l'avions croisé dans le Marais quand son interprète, Daniel Dumartin, en faisait la promotion. Mais, avouons que nous n'étions pas spécialement intéressés. Honte à nous puisque ce show atypique nous a fait passé une très bonne soirée.

Des infos sur Yvette Leglaire

A l'origine, c'est en 1990 que Daniel devient Madeleine Crouton, une boulangère acariâtre dans son spectacle "Ma boulangère bien aimée" et ceci durant plus d'un millier de représentations au cours de plusieurs festivals d'Avignon. Ensuite, en 2006, il débarque sur la scène du célèbre et exigeant Point-Virgule avec son spectacle "C'est ma tournée". Il en profitera pour le promouvoir en participant à l'émission "Incroyables talents" (M6) où il dévoila son personnage de chanteuse alcoolique devant des millions de téléspectateurs conquis. Il collabora également au spectacle de music-hall "La folle et véritable vie de Luigi Prizzoti" d'Édouard Baer en intégrant la troupe en janvier 2007 à la Cigale.

Lorsqu'il devient Yvette Leglaire, il incarne une chanteuse surréaliste qui reprend dans des versions très personnelles des standards de la chanson française. Le "New-York, New-York" de Franck Sinatra devient "Mon york, mon york" et le "Je suis malade" de Serge Lama se transforme en "J'aime les bananes" ponctué par un bouquet de bananes offert (par la force) par un spectateur. L'interprétation y est émouvante et surprenante, un vrai travail d'artiste. Le public ne peut être que capté par l'histoire de cette vieille chanteuse.

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